Conseil en investissement financier : Karma Alliance Sarl compte sur les particuliers et les Pme pour attirer des investisseurs en zone Cemac
Dans sa stratégie de croissance, le cabinet dirigé par Chrys-Eve Nyetam a développé des projets sur l’éducation financière, le développement du conseil en investissement financier aux particuliers et d’autres projets afin d’espérer ouvrir le marché financier d’Afrique centrale au plus grand nombre.
[PUBLIREDACTIONNEL] La société de conseil en investissement financier Karma Alliance Sarl, agréée par la commission communautaire qui contrôle et surveille le marché financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf) en octobre dernier, souhaite changer le visage des investissements dans la zone Cemac. En effet, tout part d’un constat de Chrys-Eve Nyetam la Directrice générale de Karma Alliance, selon lequel « le dynamisme de la zone se traduit par les rendements obligataires élevés notamment grâce à des taux d’intérêt beaucoup plus intéressants que ceux proposés en occident, dépassant même les 6% pour certains pays comme le Congo et le Cameroun». Constat fait après la publication du rapport faisant état de l’encours des valeurs du trésor émis sur le marché des titres publics de la BEAC, qui a connu une augmentation de 13% entre le 1er Janvier et le 30 Septembre 2023, atteignant 6 027,2 Milliards de Fcfa.
Cette financière diplômée de la grande école de commerce EM-LYON en France – où elle a obtenu un Master of Science en Management avec une spécialisation en finance de marché – part du principe selon lequel les Conseillers en Investissement Financier (CIF) ont la responsabilité de dynamiser le marché. « Il est de la responsabilité des CIF d’emmener encore plus de particuliers sur le marché financier régional. Malheureusement, ceux-ci n’ont pas toujours l’information sur la sécurité qu’offrent les placements sur le marché monétaire par exemple». Pour Chrys-Eve Nyetam en effet, le marché financier de la zone Afrique centrale ne se rend pas assez attractif pour retenir l’attention des particuliers locaux et internationaux.
En tant que conseillère sur le marché financier de la Cemac, cette dernière souhaite accompagner les sociétés de gestion d’actifs et les sociétés de bourse dans la distribution de leurs différents produits financiers. Pour ce faire, les petites et moyennes entreprises (PME), les populations locales et la diaspora devraient être rééduqués sur les problématiques des investissements, le développement du conseil financier et bien d’autres stratégies identifiées par le cabinet. «Nous avons choisis ces trois cibles pour des raisons simples : Les locaux recherchent des solutions alternatives pour optimiser leur épargne, les membres de la diaspora veulent accompagner la croissance des Etats et les PME souhaitent placer leur excédent de trésorerie tout en étant assuré que ce placement puisse être nanti », précise la Directrice générale de Karma Alliance.
A cet effet, le cabinet dirigé par la camerounaise de 34 ans a récemment mis en place un questionnaire pour identifier les besoins des cibles choisies : « le but de ce sondage à destination des locaux et de la diaspora est d’évaluer le niveau de connaissance de nos différentes cibles sur le marché financier et de mieux appréhender leurs besoins d’investissement. A terme, nous souhaitons présenter ces résultats aux autres acteurs du marché pour les accompagner dans la mise en place de produits se rapprochant des attentes des populations », explique-t-elle
L’autre défi de la Directrice générale de Karma Alliance se situe sur le marché obligataire. En plus de proposer des caractéristiques attrayantes, cette dernière pense que la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale multiplie les réformes pour se rapprocher des standards internationaux. « Aujourd’hui, les États sont obligés de compter avec les Sociétés de Bourse, mais aussi avec des conseillers comme nous, pour pouvoir étoffer leur portefeuille d’investisseurs. Notre expérience occidentale et notre pratique du terrain nous poussent à proposer une manière différente de s’adresser aux investisseurs internationaux pour mieux les accompagner dans leur choix d’investissement », affirme Chrys-Eve Nyetam.
Par Albert AMOUGOU