Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Business et Entreprises
A la Une

Compétitivité : les ports africains se réinventent pour la Zlecaf

Les opportunités à saisir par les ports africains ont constitué l'essentiel des débats de la 3ème édition du Forum Africain des Ports qui s'est déroulé du 21 au 23 octobre 2021 à Douala.

Après le Maroc et Djibouti, la capitale économique camerounaise a réuni les responsables des autorités portuaires d’Afrique, les associations professionnelles, opérateurs et agences portuaires, gestionnaire du fret terrestre, opérateurs de transport maritime, établissements de crédit, opérateurs logistiques etc. autour de la problématique de la compétitivité, la transformation et l’interconnexion des ports du continent.

Lire aussi : Forum africain des ports : les attentes des ports Camerounais

Ahmed Bennis, Directeur général de Tanger Med international, participant à l’événement, organisé par -conférence en partenariat avec le Port Autonome de Douala (PAD) et le Port Autonome de Kribi (PAK), considère les plateformes portuaires de Douala et Kribi comme «les hubs les plus importants d’Afrique centrale». Pour se faire, «leur transformation et leur décongestion est un impératif en contexte Zlecaf et mondialisation». D’après le ministre Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, ministre des Transports, représentant du Premier ministre, «la Zlecaf vise à créer un marché unique de marchandises et de services. Elle va également faciliter la circulation des personnes et des biens. L’objectif est d’approfondir l’intégration économique du continent et ce conformément à l’agenda 2063 de l’Union Africaine (UA)».

Chaînes de valeur

Le membre du gouvernement pense que les ports du continent africain devront jouer un rôle essentiel dans le commerce intra-africain qui ne représente que 15% du total des échanges sur le continent, contre 67% pour les flux commerciaux intra-européen: «l’essor du commerce intra-continental aura un double avantage. Celui d’attirer les investisseurs étrangers, ensuite créer des débouchées qui favoriseront l’industrialisation de l’Afrique par l’accroissement des chaines de valeur régionales», a-t-il ajouté. Des thèmes précis ont ainsi été débattus pendant 3 jours. Ils portent sur le renforcement du rôle des ports dans le commerce intercontinental, corridors et inter-connectivité: un new deal pour l’intégration économique, autorité portuaire: pierre angulaire du nouveau modèle de développement, ports secs: nouveau relais de croissance en Afrique, données portuaires et enjeux de sécurisation etc.

Rénovation

Arrimés à la Stratégie nationale de développement à l’horizon 2030, les ports autonomes de Douala et de Kribi ont engagé des plans de modernisation ou recentré leurs offres et infrastructures vers les nouveaux enjeux sous-régionaux, continentaux et mondiaux. Depuis 2015, le Port de Douala réalise pour un budget de 25 milliards de FCFA, d’importants travaux de rénovation. Une enveloppe particulière a été réservée au Terminal à conteneurs dont la réhabilitation va nécessiter un montant de 102,13 milliards de FCFA. Avec une capacité de stockage de 350.000 EVP, le Port de Kribi est doté d’un quai de 350 mètres et d’une profondeur de 16 mètres. Kribi Conteneurs Terminal (KCT) peut accueillir des navires ayant une capacité allant jusqu’à 11.000 EVP. Ces deux principales places portuaires camerounaises profiteront sans doute des opportunités de la Zlecaf qui envisage sortir 30 millions d’Africains de l’extrême pauvreté et d’augmenter les revenus de près de 68 millions d’autres personnes qui vivent avec moins de 5,50 dollars par jour, augmenter les revenus de l’Afrique de 450 milliards de dollars d’ici à 2035, accroître de 560 milliards de dollars les exportations africaines.

Lire aussi : Port Autonome de Douala : près de 220 milliards de chiffre d’affaires en 4 ans

«A travers le Snd 30, le Cameroun a fait le choix d’une transformation économique. Le gouvernement camerounais a fait du transport un secteur de développement économique, de réduction des disparités, de transformation des plateformes portuaires, aéroportuaires et ferroviaires», a conclu Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe. Notons la présence de Daniel Ona Ondo, le Président de la Commission de la Cemac, parmi les 250 invités en présentiel, 600 en distanciel, tous venus de 16 pays.

Lire aussi : Domaine portuaire : Le PAK s’attaque à la pollution de son domaine maritime et terrestre

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page