Cemac : l’Agence de supervision de la sécurité aérienne en Afrique Centrale envisage un nouveau mode de financement
Cette institution spécialisée de la Cemac veut mettre sur pied une taxe qui sera prélevée sur les vols au niveau de la sous-région mais aussi internationaux.
Trois sujets majeurs ont meublé les échanges qu’ont entretenus Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), et Eugène Apombi, Directeur général de l’Agence de supervision de la sécurité aérienne en Afrique Centrale (Assa–AC). C’était à l’occasion d’une audience de prise de contact qui s’est tenue le 29 septembre 2023. Les sujets évoqués ici étant le mode de financement de l’Agence, son règlement refondateur et la sécurité aérienne dans cette union économique.
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Dans le détail sur la question du texte refondateur de l’Assa-AC, on apprend que « le projet de règlement fondateur de l’Agence a déjà été validé par le Comité des Ministres sectoriels et devrait être présenté pour adoption au Conseil des Ministres de l’UEAC, prévu en fin octobre 2023.», renseignent les services du Minepat. Si ce projet est validé, il marquera l’ouverture d’un nouveau chapitre pour l’Assa-AC, qui a vu le jour par Acte additionnel du 25 avril 2007. Cette institution spécialisée de la Cemac a donc pour mission de contribuer au développement social et économique des Etats de la Cemac, en améliorant la sécurité et l’efficacité du transport aérien dans tous les Etats membres.
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S’agissant du mode de financement de cette institution son top management pense à mettre sur pied un nouveau mécanisme. « Il s’agit d’une taxe qui pourrait être prélevée sur les vols aussi bien au niveau de la sous-région qu’au niveau des vols internationaux.», rajoute le Minepat. Il faut dire que la mise sur pied de ce nouveau mécanisme de financement, nait d’une volonté de diversifier ce pan de son fonctionnement qui repose uniquement sur la contribution égalitaire des Etats et la contribution de la Taxe Communautaire d’Intégration –taxe qui elle-même affiche des difficultés de recouvrement.
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Sur la question de la sécurité aérienne, Eugène Apombi et son équipe ambitionne « de prendre toutes les dispositions pour que les pays de l’Afrique Centrale, jadis fichés, sortent de la liste noire. Et pour cela, la formation des inspecteurs en sûreté et sécurité aérienne s’avère nécessaire, afin de leur donner des outils pour remplir aisément le cahier de charge.», rajoutent les services du Minepat.
Des solutions qui mises sur pied, pourraient envisager des jours meilleurs pour l’aviation en Afrique centrale qui fait face à beaucoup de difficultés.
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