Canada : Floriane Kouam veut booster les inscriptions d’étudiants camerounais
La promotrice du cabinet « Ma vie au Canada » juge plus favorables les conditions d’immigration, depuis l’annonce par les autorités canadiennes de l’abaissement des coûts de formation dans le supérieur.
« Ma vie au Canada ». C’est le nom d’un cabinet créé il y a quelques années par une Canadienne d’origine camerounaise, Floriane Kouam, en l’occurrence, qui se positionne aujourd’hui comme une interface pour doper les inscriptions d’étudiants camerounais dans les instituts privés d’enseignement supérieur (Ipes) au Canada et au Québec. Elle entend, notamment, aider ses compatriotes à tirer pleinement profit de la décision des autorités québécoises d’abaisser les frais de scolarité des étudiants internationaux au Québec. Selon la nouvelle réglementation dont l’entrée en vigueur est prévue à l’automne 2023, les apprenants étrangers admissibles payeront annuellement les mêmes droits de scolarité de base que les Québécois, soit aucuns frais au collégial, et environ 3000 dollars canadiens, soit un peu plus de 1,5 millions Fcfa à l’université. Ces frais atteignaient annuellement les 24000 dollars canadiens, soit plus de 12 millions Fcfa selon les cas jusque-là.
Il s’agit, en effet, d’un programme que le gouvernement a lancé dans les filières distinctes pour permettre aux apprenants internationaux d’aller s’inscrire au dans les Instituts privés d’enseignement supérieur du Canada, afin d’obtenir à partir d’eux la main d’œuvre dans divers secteurs d’activité.
Jusque-là, l’un des freins à l’immigration des étudiants africains en particulier vers l’Amérique du nord avait trait au taux élevé de la scolarité. S’inscrire dans une école supérieure privée canadienne coûtait les yeux de la tête. L’Etat a décidé de réduire les coûts pour afin que tous les apprenants internationaux arrivent et choisissent une filière professionnelle précise. Le cabinet de dame Kouam, lui, a des partenariats avec la plupart des écoles qui sont éligibles à ce programme et aux facilités offertes. Quand un futur apprenant s’y inscrit, il paie le nécessaire pour la consultation psychotechnique, le cabinet prend le dossier et en fonction des références qu’il a données, le soumet à une école qui, si le dossier est correct, valide sa candidature. Dès le retour d’information au cabinet, la procédure est directement lancée avec la délivrance par l’école d’une autorisation de s’inscrire.
Floriane Kouam, qui est par ailleurs propriétaire de l’entreprise Malea Creativ, a un vécu dans la facilitation des voyages d’études. Elle offre la possibilité à plusieurs Camerounais et Africains de travailler et de gagner dignement leurs vie. Sa vison, c’est surtout « de faire de toutes les mères célibataires (elle en a été une, Ndlr) des femmes outillées à braver l’adversité de la vie et créer des richesses ». Elle a pris l’habitude d’organiser des master class et des conférences durant lesquelles partage son savoir-faire et son expérience qu’elle dit mettre au service du développement de l’Afrique. Née au Cameroun d’un père juriste et d’une mère entrepreneure dans l’immobilier, Floriane Kouam rêve de figurer dans le top 100 des femmes les plus influentes du continent en influençant les leaders.