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Politiques Publiques

Cameroun : s’achemine-t-on vers la tenue du Forum national de l’éducation attendu depuis 6 ans ?

Il s’agit de l’une des revendications formulées par les syndicats des enseignants et qui selon les prévisions du gouvernement, devait en principe se tenir en 2017.

Il est possible que l’on s’achemine cette fois-ci vers la tenue de Forum national de l’Education au Cameroun annoncé depuis 6 ans. La raison, 11 leaders syndicaux étaient conviés à une rencontre convoquée par le Comité interministériel présidé ce 11 octobre 2023 par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo. D’après l’objet de la correspondance dont EcoMatin a eu copie, le comité interministériel a réfléchi sur «  la finalisation du dossier relatif à l’organisation du Forum national de l’Education ».

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D’après le rapport rendu public, « les réflexions étaient axées sur les moyens financiers, la taille des effectifs impliqués tout en tenant compte du caractère inclusif. En clair, les participants ont échangé sur le texte organique du forum, en terme de référence, le projet chronogramme, le cahier de charges, le profils attendu et le projet du budget ». C’est dire que la tenue effective dudit forum devrait être une réponse concrète aux revendications des enseignants  à travers les mouvements OTS (On a Trop Supporté, OTA (On a Trop Attendu) ; lesquels demandent non seulement de meilleures conditions de travail mais aussi l’apurement de leur dette.

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A en croire le Syndicat national autonome de l’Enseignement secondaire (Snaes), le dossier remonte au 2 décembre 2016 lorsque, répondant à la pression socioprofessionnelle exercée par les syndicats de l’éducation qui demandaient entre autres revendications d’honorer au cahier de charges du comité Ad hoc de 2012, le gouvernement(Minedub, Minesec et Minesup) avait convenu que : « le Forum national de l’Education setiendra en 2017 », apprend-on.

Toutefois, 6 ans après, le projet n’est pas rendu effectif. L’on se souvient néanmoins qu’en janvier 2019, s’est tenu le lancement des opérations de collecte de collecte dans la région du Centre.

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Il est à noter que c’est en 1995 qu’ont eu lieu, les états généraux de l’éducation au Cameroun avec pour impact direct, la loi d’orientation de l’Education de 1998 et dont les onze (11) missions ont été complétées par la loi d’Orientation de 2001 concernant l’enseignement supérieur. 28 ans après, les syndicats des enseignants estiment qu’il faille délibérer et proposer la nouvelle orientation de l’éducation au Cameroun qui viendrait fixer les repères d’une nouvelle politique du secteur éducatif.

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Confié à nos confrères de RFI, Mbassi Onoa, secrétaire général de la Fédération camerounaise des syndicats de l’éducation (Fecase), voit par exemple en cette instance en gestation, une source d’avantage pour le corps enseignant. « Sur le fond, il y a une cohérence à agir sur le global et le particulier en même temps, de sorte que l’on n’aboutisse pas aux incohérences des réformes actuelles. Elles ne peuvent être perceptibles que lorsque tous les points sont examinés au même moment. Exemple : lorsque l’on décide de passer à l’approche par les compétences qui nécessitent plus de financements en termes de matériels pour sa mise en œuvre (laboratoire, matière d’œuvre, vidéoprojecteur…) et que l’on diminue en même temps le budget du secteur, il y a là une incohérence qui ne peut être relevée que dans le cadre d’un examen global. Il en est de même de la mesure sur la gratuité du primaire, qui a été prise dans un contexte de sous-financement de l’éducation et qui, en fin de compte, revient plus chère aux parents », fait-il savoir.

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