Cameroun : les mouvements patronaux plaident pour les PME auprès du Commonwealth
L’organisation a, pour sa part, invité le secteur privé camerounais, qu'il juge dynamique, à rejoindre le Commonwealth Business Forum, principal levier de création de richesses de l'organisation.
La tournée camerounaise de Lord Jonathan Peter Marland, le Président du conseil des entreprises et des investissements du Commonwealth a marqué une importante étape avec le secteur privé camerounais. À la Ccima (Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat), le Gicam (Groupement interpatronal du Cameroun), et au Syndustricam (Syndicat des industriels du Cameroun). Conformément aux opportunités offertes par le Commonwealth Business Forum (Cbf) et la réunion des ministres du commerce de cette organisation, les entreprises du Syndustricam ont porté un plaidoyer en faveur de l’accès aux financements, l’industrialisation et le transfert de technologie.
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« La possibilité nous a été donné entend que groupement des industriels d’adhérer au Commonwealth Enterprise Council. Nous sommes en train d’examiner en ce moment même la probabilité de notre entrée dans cette organisation. Le Syndustricam est le plus grand réseau de petites et moyennes entreprises au Cameroun dans des secteurs diversifiés comme la métallurgie, l’agroalimentaire, l’industrie de transformation en général. Des partenariats gagnant-gagnant avec d’autres entreprises du Commonwealth sont envisageables entre le Syndustricam et d’autres pays membres du Commonwealth », a indiqué Édouard Abada Ebah, Directeur général de la Cicam et vice-président du Syndustricam.
Au Gicam, Pascal Miny, le Directeur de Camrail et deuxième vice-président du Gicam, reste sur la même longueur d’ondes en termes de financement des petites et moyennes entreprises. Surtout, le Gicam, en qualité de premier groupement patronal du Cameroun sollicite du Commonwealth, une intervention auprès des pouvoirs publics sur l’épineuse question du climat des affaires, problématique au Cameroun. À ce sujet, Le Président du conseil des entreprises et des investissements du Commonwealth a mis un accent particulier sur quelques indicateurs qui prévalent avant tout investissement : les impôts et taxes, le système judiciaire, l’énergie, le foncier et les facilités administratives. Lord Jonathan Peter Marland a encouragé le Cicam à saisir les opportunités qu’offrent les plateformes du Commonwealth afin de devenir plus compétitives et davantage rentables.
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Au Syndustricam, on revendique des facilités malgré l’intention ferme d’adhérer au Commonwealth Business Forum: « défendre les industriels, c’est aussi montrer les opportunités d’affaires pour ceux qui veulent élargir leurs activités sur l’international. Mais nous voulons, pour nos adhérents que les relations se fondent sur une base équitable », a indiqué Jean Jacques Epée Same, le Secrétaire général du Syndustricam. Pour terminer et en faveur du secteur privé camerounais, Lord Jonathan Peter Marland a dressé un plaidoyer à la Ccima, en faveur de la promotion entre les 56 pays de l’organisation, du commerce intra-Commonwealth, de la réduction des coûts commerciaux de 19% entre les pays du membres, et du commerce durable.
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