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Cameroun : le projet de loi de finances rectificative déposé au parlement 

Il a été révisé à 6080,4 milliards de Fcfa contre 5752,4 milliards de Fcfa dans la loi de finance initiale. Le ministre Louis Paul Motaze devra apporter des clarifications sur les modifications devant la représentation nationale dans les prochains jours.

Les députés de la 10ème législature ont reçu ce jour à l’hémicycle, le projet de loi portant ratification de l’ordonnance du 02 juin 2022 portant modification et complétant certaines dispositions de la loi du 16 décembre 2021 portant loi de finances pour l’exercice 2022. Cette ordonnance a permis d’apporter des ajustements à la loi de finance initiale afin de tenir compte de l’évolution de la situation socio-économique et des récents développements ayant marqué la conjecture internationale. Il s’agit entre autres : la hausse des cours du baril de pétrole, l’impact du conflit russo-ukrainienne sur les recettes douanières, la réduction des appuis budgétaires attendus de la Banque mondiale et de la banque africaine de développement et de l’accroissement des charges salariales suite aux revendications des enseignants du secondaire et, par anticipation, du personnel de santé.

En clair, le budget de l’Etat pour l’exercice 2022  a été révisé à 6080,4 milliards de Fcfa contre 5752,4 milliards de Fcfa dans la loi de finance initiale ; soit une augmentation de 328 milliards  de Fcfa en valeur absolue et de 5,8% en valeur relative. Dans ce budget révisé, la part  du budget général est de 5977,7 milliards de Fcfa tandis que celle des comptes d’affectation spéciale est de 102,7 milliards de Fcfa. S’agissant du budget général, les recettes internes et dons sont évalués à 4 223,2 milliards de Fcfa, soit un accroissement de 214 milliards. En ce qui concerne le compte d’affectation spéciale (CAS), il est projeté à 102,7 milliards de Fcfa, soit une baisse de 50 milliards due à celle du CAS COVID. Les charges et déficit budgétaire font apparaître un besoin total de financement de 1 868,5 milliards, en hausse de 144 milliards par rapport  à la loi de finance initiale. Pour couvrir ce besoin de financement et assurer l’équilibre financier selon l’exposé de motif de ce projet de loi, l’Etat aurait recours à plusieurs ressources : les prêts-projets (746,5 milliards), les appuis budgétaires (313 milliards), le financement exceptionnel (105 milliard), l’émission de titres publics (350 milliards), le financement bancaire ( 154 milliards) et les autres emprunts (200 milliards).

Dans le cadre de la lutte contre l’inflation, la provision destinée au soutien des prix des produits de première nécessité a été portée à 40 milliards contre 15 milliards dans le loi de finance initiale ; ce qui représente un accroissement de 25 milliards de Fcfa. Ce projet de loi va être défendu par le ministre des Finances, Louis Paul Motaze. Les parlementaires attendent d’en savoir plus sur les contours de ce projet de loi.

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