Cameroun : l’administration fiscale collecte plus de 1 500 milliards à fin juin
A en croire les données officielles, les entrées d’impôts ont été légèrement au-dessus des objectifs fixés.
Au cours des six premiers mois de l’année, le fisc camerounais a collecté un total de 1 552,3 milliards de FCFA sur un objectif de 1504,7 milliards de FCFA. A la même période l’année dernière, les recettes fiscales ont culminé à 1 332,1 milliards soit une hausse de plus de 210 milliards en valeur absolue et 15,7% en valeur relative.
Lire aussi : Recettes fiscales: la DGI collecte 1137 milliards (+13%) au 1er semestre 2022
Selon la direction générale des Impôts (DGI), ces performances sont soutenues par les recettes fiscales non pétrolières qui ont atteint 1 303,7 milliards sur une projection de 1 275,8 milliards. S’agissant des recettes de l’impôt sur les sociétés pétrolières, 102 milliards de FCFA ont été collectés au cours du 1er semestre 2023 pour un objectif de 82,5 milliards.
Les recettes affectées aux CTD et aux EP, se sont à elles établies à 146,7 milliards de F. En 2022, elles étaient de l’ordre de 123,9 milliards de FCFA.
Lire aussi : Cameroun: la DGI collecte 965 milliards d’impôts(+14,7%) entre janvier et mai 2022
Globalement, Roger Athanase Meyong met cette embellie sur le compte de : l’élargissement de l’assiette fiscale, les réformes de réorganisation des services, de dématérialisation des procédures, l’apurement des arriérés fiscaux et les nouvelles mesures contenues dans la loi de finances 2023… Tout en félicitant son équipe, celui les enjoint « de travailler pour atteindre l’objectif révisé de recettes fiscales de 2 900 milliards de la DGI en fin d’année 2023 ».
Lire aussi : Collecte fiscale : comment les réformes ont boosté le rendement de la DGI
En effet, la dématérialisation des procédures a conduit le fisc à procéder à une réingénierie de l’organisation de ses services ainsi que des métiers. Ce qui, de l’avis du DGI, a eu pour effet de contribuer à l’élargissement de l’assiette fiscale par l’identification des « niches fiscales non ou peu imposées » tout en évitant d’alourdir la charge et la pression fiscales. L’ex DGI Modeste Mopa dans les colonnes du bihebdomadaire économique Cameroon Business Today, indiquait d’ailleurs que «ces réformes se sont révélées porteuses de réduction de la charge de travail, alors que pour les usagers, elles ont été source de facilité, de flexibilité et de réduction du coût de la discipline fiscale ».
A LIRE AUSSI