BVMAC: Safacam boucle avec succès le remboursement de son emprunt obligataire de 2019
La Société africaine forestière et agricole du Cameroun (Safacam), filiale camerounaise de Socfin, emettrice de la valeur « Safacam 6% HT 2019-2022 » a vu son titre être rayé de la cote officielle du marché financier de l'Afrique centrale, suite au remboursement total d'une enveloppe de 706,6 millions de Fcfa.
A en croire le bulletin officiel de la cote du 04 janvier 2023, rendu public par la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (Bvmac), le titre Safacam 6% HT 2019-2022 émis par la Société africaine forestière et agricole du Cameroun a été radié de la cote. Cette situation intervient après le remboursement total d’une enveloppe de 706,6 millions de Fcfa. Ledit paiement compte de fait, pour la 3 ème et dernière échéance de paiement honorée par la filiale camerounaise de la Société financière des caoutchoucs (Socfin).
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Dans cette enveloppe, 666,6 millions de Fcfa représentent l’amortissement du capital principal de l’emprunt et 40 millions de Fcfa, le paiement des intérêts générés. « Le coupon brut à percevoir par obligation s’élève à F CFA 3 533,3 (soit 3 333,3 F CFA au titre de l’amortissement du principa l et 200 F CFA pour les intérêts) », peut-on lire dans le document source sus-évoqué. Les opérations d’encaissement ont eu lieu le 2 janvier dernier auprès des guichets des Sociétés de Bourse, date à laquelle le titre a atteint son échéance.
Pour rappel, Safacam a émis en 2019, 200 mille obligations au prix unitaire de 10 000 Francs et au taux de 6%. L’opération arrangée par Société Générale Capital Securities-Central Africa, Société Générale et EDC Investment Corporation (EIC) Ecobank a autorisé l’entreprise à mobiliser les 2 milliards de Fcfa recherchés auprès des investisseurs de la Cemac. Lors du lancement de la première séance de cotation de cette valeur, l’on laissait entendre que cet appel à l’épargne pouvait permettre à l’entreprise « de réorganiser son endettement (du court vers le moyen terme), à augmenter ses capacités productives et au rajeunissement de son verger ».
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