Bassin du Lac Tchad : la Banque mondiale accorde un financement de 2,7 milliards aux chercheurs
Ces fonds ont été remis aux étudiants-chercheurs, afin de les accompagner dans la mise en œuvre de leurs plans de recherches, qui visent l’amélioration de la résilience des populations riveraines. Ceci dans le cadre du projet de relance et de développement de la région du Lac Tchad (Prolac).
19 étudiants en cycle doctorat-Phd et 15 en cycle Master ont reçu dans le cadre du projet de relance et de développement de la région du Lac Tchad (Prolac) une enveloppe de 2,750 milliards de Fcfa accordée par la Banque mondiale, bailleur de fonds. Ces étudiants appartenant respectivement à l’université de Maroua, à l’Institut de Recherche agricole pour le développement (Irad) et au Centre d’études de l’environnement au Cameroun (Cedc) ont reçu chacun, une somme de 50.000 Fcfa pour le financement de leurs différents projets.
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Il sera donc question pour ces étudiants-chercheurs d’apporter des connaissances pratiques et efficaces qui visent principalement l’amélioration de la résilience de populations résidantes de la région du bassin du Lac Tchad. Une fois ces recherches authentifiées par le comité en charge, elles seront diffusées et vulgarisées dans les domaines environnementaux, socio-économiques et sécuritaires. Au cours de la remise des bourses qui a eu lieu le 16 mai 2022 à l’amphithéâtre 500 de l’université de Maroua, le coordonnateur national du Prolac Abicho Mahamat n’a pas manqué d’encourager les étudiants promus et a annoncé qu’ « une deuxième sélection des bénéficiaires aura lieu au courant de cette année. Cela pourra alors arrondir le nombre de chercheurs du niveau doctorat à 30 et ceux du niveau Master à 50 » apprend-on du quotidien national Cameroon Tribune.
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Outre ces bourses, le partenariat signé en 2021 entre le Prolac et les trois institutions universitaires susmentionnées prévoit la réhabilitation des laboratoires de recherche de l’Irad et de l’école nationale Polytechnique de Maroua, la mise à disposition des matériels et des infrastructures de formation non diplômante de 600 riverains du Lac Tchad, des équipements et intrants agricoles aux populations ; la construction des forages pastoraux, débarcadères, chambres froides, ainsi que des infrastructures sociales de base (écoles, centres de santé, etc.).
