Autoroute Yaoundé-Nsimalen : dès fin septembre 2019, les emprises non libérées seront démolies
Les pouvoirs publics informent les populations touchées par ce projet d’intérêt général, qu’en vue d’accélérer les travaux, aucune construction ne sera tolérée, ni maintenue ou épargnée dans l’emprises des 200 mètres sécurisés aux abords de l’infrastructure routière.
Dans un communiqué conjoint parvenue à EcoMatin, le ministre des Domaines du cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf) et son homologue chargé de l’Habitat (Minhdu) avertissent les populations riveraines encore présentes sur les emprises de l’autoroute Yaoundé Nsimalen. Elles sont invitées à libérer « entièrement et sans délai », les emprises encore occupées. En tout état de cause, « les démolitions seront engagées par les autorités administratives, dès la fin de ce mois de septembre 2019, au regard du caractère urgent des travaux à réaliser et des délais impératifs pour leur achèvement », peut-on lire dans la note signée le 23 septembre dernier. Les membres du gouvernement recommandent aux riverains touchés par le projet d’adopter « des comportements citoyens, en vue de faciliter la mise en œuvre des travaux d’aménagement des abords de l’autoroute ».
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De manière générale, apprend-on, aucune construction ne sera tolérée, ni maintenue ou épargnée dans l’emprises des 200 mètres sécurisés aux abords de l’autoroute. Le Mindcaf Henri Eyebé Ayissi et le Minhdu Célestine Ketcha Courtes signalent aux autorités administratives territorialement compétentes, de rassurer les populations sur la prise en compte de leurs requetés formulés à ce jour, au sujet des dispositions prises pour le paiement effectif et exhaustif, par l’Etat, de leurs indemnités compensatoires, suite aux expropriations décidées, ainsi que les besoins qu’elles ont exprimés, en rapport avec l’impact de cet important projet sur leurs cadre de vie.
Pour rappel, c’est le 12 septembre dernier qu’à l’issue d’une visite interministérielle, les membres du gouvernement (Minat, Mindcaf, Minhdu et Minfopra) prescrivaient aux riverains réfractaires de libérer volontairement les emprises de l’infrastructure. Ceux-ci disposaient d’un délai de 15 jours pour déguerpir les lieux avant le déclanchement de la phase coercitive.