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Au Cameroun, les besoins énergétiques des industries évalués à 380MW entre 2022 et 2024

La société Energy of Cameroon (Eneo) a identifié ce marché potentiel qui s’offre aux opérateurs du secteur de l’électricité sur les deux prochaines années. Une opportunité que l’énergéticien camerounais croit les opérateurs capables de satisfaire à l’aune des potentialités dont dispose le pays dans le segment de la production.

L’entreprise Energy of Cameroon (Eneo), le principal concessionnaire du service public en charge de la distribution de l’énergie électrique au Cameroun vient de rendre public son bulletin d’informations trimestriel, qui rend compte de ses activités au cours des derniers mois et aussi des perspectives du secteur. Dans ce document, Eneo révèle qu’elle a identifié un marché potentiel de 380MW représentant les besoins en consommation énergétique des industries au cours des deux prochaines années (2022-2024). Cet important marché repose sur cinq principaux secteurs, en l’occurrence celui de la métallurgie, de l’agroalimentaire, des cimenteries, et de l’immobilier et services.

Eneo présente par ailleurs une cartographie des zones à fort potentiel économique où la demande est importante. Il s’agit notamment de la zone couvrant les départements de la Sanaga-Maritime et de l’Océan, avec une demande potentielle de 138MW du fait de l’implantation à Edéa de l’usine Aluminium du Cameroun (Alucam) et du Port autonome de Kribi ; de la zone industrielle de Douala-Bonabéri et de la région du Sud-Ouest dont la demande est évaluée à 104MW, précisément dans les zones industrielles de Bomono et de Bekoko ; de Douala-Est où la demande se chiffre à 53MW dans les zones industrielles de Bassa, Dibamba et la Zone de Ngodi Bakoko. Dans la région du Centre, la ville de Yaoundé, notamment la zone en développement de Nsimalen, et des localités environnantes (Mbandjock, Mbankomo et Nkoabang) disposent d’une demande potentielle de 30MW à court terme. La région de l’Adamaoua, avec un peu plus de 4 MW (02 déjà disponibles) de demande potentielle industrielle à court-terme plus précisément dans la zone industrielle de Magzi, et dans le Nord avec un peu plus de 38 MW de demande potentielle industrielle à court-terme.

Eneo croit savoir que les opérateurs du secteur sont à même de satisfaire cette importante demande, au vu des potentialités énergétiques que regorge le pays. « Avec les bonnes perspectives de disponibilité de production avec Nachtigal (420 MW, NDLR) et le développement de certains projets dans le septentrion (des centrales solaires et thermique d’une capacité totale de 40 MW y sont en chantier, NDLR), le grand défi pour la satisfaction de cette demande est le développement d’infrastructures conséquentes du réseau de transport de l’électricité », précise-t-on dans la note d’informations trimestrielle. Le concessionnaire public de la distribution de l’électricité assure également avoir déjà fait part de ces opportunités aux pouvoirs publics et au gestionnaire du réseau de transport, la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel).

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