Assainissement : 8 milliards de F pour la construction d’une station de traitement de boue de vidange à Douala
Le lancement du chantier situé dans l'Arrondissement de Douala 5ème a effectivement démarré. Le projet qui s'étend sur 24 mois est financé par la Banque mondiale, à travers son guichet IDA (Association Internationale de Développement).
La Société Cfhec a désormais pris ses quartiers dans la localité de Ngombe dans l’Arrondissement de Douala 5ème depuis le 17 mai 2023. Elle est en charge de la construction de la toute première station de traitement de boues de vidanges dans la capitale économique du Cameroun, Douala. Un projet conduit par la Communauté urbaine de Douala (CUD), financé à hauteur de 8 milliards de FCFA par l’Association Internationale de Développement ( IDA ), filiale de la Banque mondiale spécialisée dans la lutte contre l’extrême pauvreté dans les pays pauvres et en voie de développement.
Étendue sur une superficie de 10 hectares, la station permettra, au terme des travaux, « de traiter les boues fécales issues des ménages afin qu’elles ne se retrouvent pas dans la nature à l’état brut, au risque de polluer l’environnement y compris les nappes souterraines », Stéphane Mbountcha, Chef de l’unité technique du Projet de développement des villes inclusives et résilientes (Pdvir) à la Cud. Projet de 128,8 milliards de FCFA dont l’accord de financement signé entre le Ministère de l’habitat et du développement urbain (Minhdu) et la Banque Mondiale prévoit l’amélioration de la gestion urbaine et l’accès à l’infrastructure dans les zones urbaines.
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Relevons que la ville de Douala produit annuellement environ 1000 tonnes de boue de vidange. Malheureusement, moins de 20%, d’après une étude menée par Gfa Consulting (groupe Gmbh) sont traités par des opérateurs privés essentiellement. 84% de ces déchets sont déversés au lieu-dit « Bois des singes », mentionne le même rapport. Rappelons que 3 types de vidange existent dans la ville de Douala. Il s’agit de la vidange mécanique (par des entreprises privées), la vidange manuelle effectuée par les ménages, et le déversement dans la nature.
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Le maître d’ouvrage de cette station de traitement aura pour missions, en 10 mois, les constructions des dégrillage et dessablage, de bassin d’épaississement, des lits de séchage non plantés, des dispositifs pour le compostage par traitement aérobie des boues, des bassins de lagunage, la canalisation de rejet des eaux traitées/ eaux de pluie à travers le cet sera un dn 900 mm ou canal rectangulaire avec largeur 0,80 m etc…. »Il est prévu que les prestations totales soient réalisées sur une période de vingt-quatre (24) mois dont 12 mois pour l’exécution des travaux de la station de traitement de boue de vidange et 12 mois pour le suivi/gestion de la période de garantie », relève-t-on à la CUD.
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La construction de la station de traitement de boue de vidange de Douala-Ngombe sera éventuellement complétée par un projet complémentaire de traitement de ces déchets: « Les études se poursuivent pour prendre la meilleure décision », renseigne Stéphane Mbountcha.
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