Appui budgétaire : la France débloque la dernière tranche de 65,5 milliards de FCFA
Cet accord de crédit a été signé le 26 juillet 2019 entre l’ambassadeur de France et le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire.
La France vient d’octroyer au Cameroun la dernière tranche de son appui budgétaire pour l’accompagner dans la mise en œuvre du programme économique et financier conclu avec le FMI. La convention de financement d’un montant de 100 millions d’euros, soit 65,5 milliards FCFA a été signé le 26 juillet dernier entre le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) Alamine Ousmane Mey, et l’ambassadeur de France Gilles Thibault.
En effet, le gouvernement a mis en œuvre depuis 2017, un programme triennal avec la France pour la période 2017-2019 dans le but de réduire son déficit budgétaire, soutenir son développement, et renforcer la stabilité du cadre macro-économique, ainsi que la compétitivité de l’économie. Cette conclusion positive porte ainsi à 196,8 milliards de Fcfa l’enveloppe globale mobilisée dans ce cadre par la France.
Des informations recueillies dans le quotidien national bilingue indiquent qu’au cours de la cérémonie de signature de cet accord, les deux personnalités se sont félicitées des performances du Cameroun dans l’exécution de ce programme. Encore que le pays vient par ailleurs de bénéficier d’un décaissement du FMI dans le cadre de la quatrième revue du programme économique et financier appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC) : « Le Cameroun est sur la bonne voie avec des perspectives de croissance qui affichent un taux de 4,2% en 2019, après avoir atteint 4% en 2018 et 3,5% en 2017. La situation monétaire s’est consolidée avec un taux de couverture des importations au plan régional de plus de trois mois. Une réduction significative des déficits budgétaires et un endettement maîtrisé à 35% du PIB », a indiqué le Minepat.
Toutefois, de l’avis de Gilles Thibault, indique la même source, le Cameroun gagnerait à rester dans la même dynamique avec notamment la discipline et la transparence budgétaire, l’élargissement de l’assiette fiscale et la canalisation des financements vers des projets matures et porteurs. Ceci afin de renforcer sa crédibilité du pays vis-à-vis de ses partenaires techniques et financiers.