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Agro-industrie : le Crifat Invest S.A de nouveau dans la tourmente

Après celui de mars 2021, Gustave Nkonga'a Puga, le Président Directeur Général de cette entreprise sollicite de ses souscripteurs un délai supplémentaire pour le paiement de leurs droits. Ces derniers crient leur ras-le-bol face à ces atermoiements du promoteur de l'espace Sawa food de Douala.

Que se passe-t-il au Crifat Invest S.A.? Un communiqué de Gustave Nkonga’a Puga, le Président directeur général du Centre régional d’initiatives et de formation en agriculture et technologies innovantes publié le 17 janvier 2022, crée la panique parmi les souscripteurs de cette entreprise agro-industrielle. Alors que ces derniers envisageaient un paiement imminent de leurs ristournes, ils devront attendre une fois de plus «un délai de 90 jours» pour rentrer en possession de leur dû. C’est la principale information qui ressort en effet de la sortie de Gustave Nkonga’a Puga, par ailleurs promoteur de Sawa food, grande surface de vente des produits du cru. Nous sommes toujours dans l’incapacité de pouvoir honorer à nos engagements», affirme l’homme d’affaires. Le Président directeur général du Centre régional d’initiatives et de formation en agriculture et technologies innovantes donne rendez-vous à ses «partenaires» dans trois mois pour «un nouveau plan de remboursement», mentionne  le communiqué.

Lire aussi : Agriculture : le Crifat lance sa phase d’industrialisation

Cette situation nouvelle rappelle celle du 31 mars 2021. Dans une précédente sortie, Gustave Nkonga’a Puga évoquait déjà les difficultés auxquelles son entreprise était confrontée: «Comme vous le savez, depuis quelques mois nous faisons face à une crise non-négligeable provoquée par plusieurs paramètres ayant échappé à notre contrôle notamment la sécheresse grave de l’année 2020, de multiples incendies dans nos exploitations, et le covid-19 qui ont eu un impact significatif sur notre chaîne de production. Au regard de cette campagne agricole qui n’a pas été un succès, nous avons dû relancer une nouvelle campagne en doublant les superficies dans l’ambition de vous satisfaire malgré les délais largement dépassés…», dévoilait le promoteur.

Mission ministérielle

Avec des actifs étendus sur 1200 hectares de plantations (manioc, banane-plantain, ananas, poivre, palmiers, maïs, gombo, piment etc…), des bâtiments d’élevage, une unité de transformation de maïs, Gustave Nkonga’a Puga prenait «l’engagement ferme pour une continuité des paiements dans un délai raisonnable et étalé sur une période de 24 mois». Correspondant à une promesse ferme de paiement des ristournes aux souscripteurs jusqu’en mars 2022. Ce calendrier n’a malheureusement pas pu être tenu par le PDG du Crifat Invest S.A. Si quelques souscripteurs ont été désintéressés, la grande majorité reste dans l’attente d’un versement de droits. On apprendra de source autorisée, que le promoteur du Crifat Invest S.A espère bénéficier d’un décaissement d’environ 1 milliard de FCFA de l’Etat du Cameroun, en soutien à son projet.

La vaste plantation de cette entreprise située dans la localité de Ndjeng, Arrondissement de Yabassi, département du Nkam, région du Littoral, a d’ailleurs récemment reçu la visite d’une délégation interministérielle constituée des envoyés des Ministères de l’économie, du plan et de l’aménagement du territoire (Minepat), du Ministère des mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt), du Ministère des pêches et des industries animales (Minepia), et du Ministère de l’agriculture et du développement rural. Des opérateurs économiques israéliens ont également visité le site de Ndjeng le 27 octobre 2021 dans l’optique d’un partenariat avec le Crifat Invest S.A, visant au lancement de la phase II du projet Crifat (industrialisation, transformation, import-substitution). Avec ce nouveau développement, plusieurs souscripteurs manifestent leur mécontentement malgré les assurances de l’ingénieur agronome Gustave Nkonga’a Puga. A suivre

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