Agriculture : une unité de transformation d’engrais biologique voit le jour à Bertoua

Il s’agit d’une nouveauté dans la ville de Bertoua, région de l’Est. Un dispositif qui transforme les déchets organiques de cuisine en engrais liquide bio est opérationnel au quartier Birpondo. « Le projet consiste à produire le gaz domestique ainsi que les engrais bio qui fertilisent les sols cultivables à  base des déchets organiques et ceux d’animaux. L’objectif est l’augmentation quantitative et qualitative de la production agricole», explique le promoteur Kanse Justin en précisant que « le projet est parvenu par l’intermédiaire d’un ami qui a reçu le prospectus de la pareil à la Chambre d’Agriculture, des pêche, de l’élevage  et des forêts (Capef) de l’Est. Après lecture, je me suis rendu à la Capef pour plus d’information. Y étant, on m’a mis en contact avec le promoteur de Green Construction Homes, une société indienne qui est venu former les personnes intéressées à la Chambre d’Agriculture, des pêches, de l’élevage avec des démonstrations à l’usine ».

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Depuis le 16 juillet 2021 et avec un investissement d’environ un million de FCfa, Kanse Justin a implanté son unité au quartier Birpondo, suivi d’une formation opérationnelle et depuis le 10 août 2021, cette unité d’une capacité de production de 40 litres d’engrais et 2 heures de gaz domestiques par jour et fonctionnelle. Pour le moment précise notre interlocuteur, l’engrais est proposé aux producteurs agricoles au prix promotionnel de 1000 Fcfa jusqu’en décembre 2021. Question de faire connaitre l’efficacité du produit. Pour le démarrage, 400 litres d’engrais biologiques, produits à partir des déchets ramassés dans les poubelles, les fermes avicoles et les porcheries ont été distribués gratuitement comme échantillons aux producteurs agricoles de la localité.

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Pour le moment, le promoteur de cette initiative s’active dans la vulgarisation de son produit en attente le compte rendu des expériences de ceux qui l’ont déjà utilisé pour mieux peaufiner son plan d’action de production et sa stratégie marketing. « Dans mon champ personnel, j’observe déjà un changement après utilisation de ce produit »,conclue Kanse Justin, par ailleurs propriété des champs d’igname, piment, manioc, macabo, plantain et les cultures de rente.

Martin Foula