Bientôt le redémarrage des travaux sur la route Mora-Dabanga-Kousseri
Avec la résurgence des insurrections de Boko Haram, le président de la République, vient de décider de la reprise des travaux sur cet axe. L’annonce a été faite le 19 juin à l’issue des activités de la Commission de suivi sécuritaire des travaux (S2ST).
Un seul sujet était sur la table des discussions de la Commission de suivi sécuritaire des travaux (C2ST) jeudi 19 juin 2019 à Yaoundé, la reprise des travaux de réhabilitation de la Nationale n°1 section Mora-Dabanga-Kousseri suspendus. Les membres de ladite commission se sont penchés sur les stratégies à adopter en vue de poursuivre ce chantier face à la résurgence des attaques de Boko Haram. En effet c’est par décision du Chef de l’Etat, laquelle précise qu’il « devient urgent d’activer toutes les cellules de sécurité nonobstant les écueils. « Le président de la République tient à réaffirmer la résilience du gouvernement et du peuple camerounais, sa volonté et son engagement de toujours garantir le bien-être de ses populations et préserver les intérêts supérieurs de la Nation, en toute circonstance et dans tous les domaines » rappellera Joseph Beti Assomo.
Les travaux de réhabilitation de chantier, faut-il le rappeler ont été lancés le 1er mars 2018. Depuis cette date, le génie-militaire qui va exécuter cet important projet routier avait disparu. Pourtant les travaux préliminaires se déroulaient en attendant l’arrêt des pluies pour attaquer la réhabilitation proprement dite.
Cet axe qui va de Mora à Kousseri en passant par Dabanga, sur 205 kilomètres, poumon économique, de la sous-région a connu une sérieuse dégradation ces dernières années. Au départ la durée d’exécution des travaux était de 24 mois. Sur l’axe Waza-Dabanga par exemple, ça devait être un entretien avec du béton bitumineux, mais au vue des dégradations, il est question de refaire cette chaussée-là. Ce tronçon routier est le tout premier contrat de l’histoire à avoir été attribué à une unité spécialisée d’une armée, avec l’aval de la Banque mondiale. Cette institution de Bretton Woods finance ce projet à hauteur de 70 milliards de FCFA.