Transport d’électricité: vers la mise en place d’un système national de conduite du réseau
Un appel d’offres international a été lancé à cet effet par le directeur général de la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel), le 28 mars dernier.
Certes, les détails de ce nouveau mécanisme n’ont pas encore été rendus publics, mais l’on s’achemine vers la mise en place d’un Système national de conduite du réseau (Scada). Un avis d’appel d’offres international en procédure de deux étapes a en effet été lancé le 28 mars 2019 par la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel), pour exécuter les travaux de conception-fourniture-montage du système national de conduite du réseau (Scada), des réseaux interconnectés Sud (RIS)/Réseau interconnecté Nord (RIN) et télécoms. Ce, dans le cadre du projet de Remise à niveau des réseaux de transport d’électricité et réforme du secteur (Prrters), financé conjointement par l’Etat du Cameroun et la Banque mondiale. Un projet d’un montant d’environ 940 milliards de Fcfa qui vise à renforcer et à mettre à niveau le réseau national de transport de l’électricité.
Pour être retenu dans le cadre de cet appel d’offres international pour les travaux de conception-fourniture-montage du système national de conduite du réseau, le soumissionnaire devra remplir un certain nombre d’exigences. Notamment sur le plan technique, il devra démontrer qu’il détient la compétence et la capacité technique dans la conception, le développement (pour les applications Scada et les fonctions avancées), l’intégration et les dispositifs d’essai pour la mise en service et la maintenance du système Scada/Fonctions avancées. Tout comme il devra aussi démontrer qu’il détient la compétence et la capacité technique dans la migration de dispatching afin de s’assurer de son expertise pour gérer le passage de Douala à Yaoundé et la migration de la situation provisoire à la situation définitive.
Sur le plan financier, le soumissionnaire devra démontrer qu’il dispose d’une ligne de crédit d’un montant minimum de 02 milliards de Fcfa établie par une banque de premier ordre. Il doit également démontrer, à la satisfaction du maitre d’ouvrage qu’il dispose de moyens financiers lui permettant de satisfaire les besoins en trésorerie des travaux en cours et à venir dans le cadre du marché déjà engagés. Les bilans financiers du soumissionnaire devront être vérifiés et certifiés par un expert-comptable agréé pour les trois dernières années, démontrant sa solvabilité actuelle et la rentabilité à long terme. Celui-ci devra enfin avoir un chiffre d’affaires annuel moyen d’au moins 10 milliards de Fcfa.