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Les entreprises cotées en bourse de l’espace OHADA face aux normes comptables IFRS

Le constat a été fait qu’elles peinent à publier leurs comptes dans ces normes qui pourtant s’imposent à elles. C’était au cours d’un déjeuner-débat animé par le cabinet d’expertise comptable TFN Advisory en partenariat avec Bekolo & Partners le 25 janvier 2024 à Douala.

Les International Financial Reporting Standards (IFRS) renvoient aux méthodes comptables et règles d’information à respecter par les entreprises cotées sur les marchés boursiers pour la présentation de leurs états financiers. Ces normes adoptées par l’Union européenne (UE) en 2002 sont applicables aux sociétés cotées sur un marché européen depuis 2005 (19 ans) mais leur mise en pratique continue de poser problème au sein des pays membres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada).

Ce constat a été adressé à Douala le 25 janvier 2024 au cours d’un déjeuner-débat animé par le cabinet d’expertise comptable du TFN Advisory du Camerounais Francis Nana en partenariat avec Bekolo & Partner sur le thème. « Le challenge des normes comptables IFRS dans l’espace Ohada ».

En parlant justement des normes IFRS dans l’espace Ohada, les organisateurs de l’évènement ont relevé que « parmi la cinquantaine d’entreprises cotées à la bourse des valeurs d’Abidjan on ne compte qu’un quart d’entre elles qui publient leur déclaration en IFRS. Et parmi celles-ci , on ne compte que des entreprises qui sont cotées à la bourse de Paris. Du côté de la bourse des valeurs mobilières de Douala (Bvmac), sur les 08 entreprises cotées, aucune d’elles n’ont fait de déclaration de leurs comptes en IFRS».

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Aux rangs des difficultés qui empêchent les entreprises de se conformer à cette obligation légale, Francis Nana, président Directeur général (PDG) de TFN Advisory a cité « le problème de la traduction des termes techniques de l’anglais au français qui ne facilite pas la compréhension des normes » et « la promotion de l’activité boursière en Afrique Centrale. Certaines questions ont porté sur la faiblesse de l’activité du marché boursier au sein de la Bvmac, en comparaison avec la Brvm d’Abidjan ».

Il va de soi que ce sont ces contraintes qui doivent être levées pour que les entreprises cotées à la bourse puissent faire leur déclaration de ces règles conçues et pensées par les anglo-saxons. « Ces entreprises sont tenues par l’obligation légale imposée depuis le 1er janvier 2019 faite aux sociétés cotées dans l’espace Ohada de produire des états financiers établis en normes IFRS », martèlent  TFN Advisory.

PDG de TFN Advisory, Francis Nana a fait une longue carrière financière internationale dans des multinationales cotées à Londres, New York et Johannesburg. Il est diplômé d’expertise comptable en France et titulaire d’une maitrise en sciences économique de l’Université Paris Sorbonne. Son cabinet est basé à Londres et à Douala.

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