Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Business et Entreprises
A la Une

Après Yaoundé et Douala, une société de transport de masse annoncée à Garoua

Garoua se prépare à rejoindre Yaoundé et Douala avec la création d’une société de transport de masse dénommée Société de Transport de Garoua (STG).

Garoua (région du Nord), se prépare à un développement important dans son infrastructure de transport. Après l’implémentation des systèmes de transport de masse à Yaoundé et Douala, une société de transport similaire est annoncée à Garoua rapporte une source à EcoMatin. Cette nouvelle initiative de la Communauté urbaine de Garoua (CUG) vise à améliorer la mobilité dans la ville et à offrir aux habitants de Garoua une alternative fiable et efficace aux moyens de transport traditionnels.  Inspirée des modèles de Yaoundé et Douala, elle offrira aux habitants de Garoua une solution pratique pour leurs déplacements quotidiens.

Pour ce faire, la CUG envisage la création d’une société d’économie mixte de transport urbain de masse dénommée Société de Transport de Garoua en abrégée (STG). Un appel de prise de participation au Capital   de cette société vient d’être lancé à cet effet. La prise de participation par personne ou entité est fixée à un minimum de 100 actions de 50 000 FCFA soit 5 000 000 FCFA. « Il sera organisé le samedi 17 février 2024, une rencontre d’échange et de débat ouverte au grand public à la salle des actes de la Communauté Urbaine de Garoua à l’effet de présenter le projet aux participants pour une meilleure appropriation », renseigne un communiqué, de Goura Beladji le maire de la ville.

lire aussi : Transport urbain de masse: Stecy S.A veut reprendre l’activité malgré la résiliation de son contrat

Quant au lancement effectif des activités de la STG, aucune information n’est disponible actuellement, toutefois elle sera dotée d’une flotte de 26 bus pour assurer le transport urbain de masse dans la ville. Il est également envisagé la mise en place d’infrastructures nécessaires pour assurer la gestion quotidienne de cette activité de transport urbain: la réhabilitation d’un hangar de maintenance et son équipement en matériel et appareils de dépannage, la construction d’un bâtiment administratif la construction d’une soute à carburant avec une cuve de 20m3 l’aménagement d’une zone de stationnement des bus, la construction d’une aire de lavage des bus la fourniture et pose de 10 abribus électroniques, la fabrication et pose de 92 panneaux de signalisation verticales arrêts BUS… le tout pour une enveloppe  de 250 millions de FCFA supportée par le Budget d’Investissement du ministère de l’Habitat et du Développement Urbain(Minhdu).

lire aussi : Yaoundé : Salem Tours Mfoundi, la nouvelle société de transport urbain par bus à 6 mois pour mobiliser le matériel d’exploitation de son réseau 

Lors d’une concertation tenue le 17 janvier 2023 avec les Maires des villes du Cameroun, le ministre de l’Habitat a affirmé « son accompagnement auprès des Communes qui sont résolument très avancées dans la mise en œuvre des projets de transport de masse. L’objectif est de transformer les villes camerounaises d’ici 2025 en cités attractives, durables et inclusives. » D’autant plus que la problématique de la mobilité des populations dans les cités est une réelle préoccupation devant la poussée démographique que connaissent les villes avec pour conséquence la multiplication des embouteillages et surtout la pollution de l’air avec l’émission des gaz à effet de serre.

Le cas de Yaoundé

Après l’échec des sociétés « Le Bus » et « Stecy S.A », qui n’ont pas résisté aux contraintes conjoncturelles de leur ère marquée par des grèves à répétition des employés et l’insolvabilité de l’Etat entre autres… la CUY a décidé de se tourner vers la société Salem Tours Mfoundi (STM) pour l’exploitation d’un réseau de transport urbain par bus. La société STM devenue le nouveau concessionnaire du transport de masse par bus de la ville avec un délai de 6 mois, pour mobiliser les moyens matériels nécessaires à l’exploitation de son réseau.

lire aussi : Transports: au-delà de l’affaire Touristique Express, l’Etat, otage du secteur privé

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page