Cemac : les Etats obtiennent des engagements financiers de 6 034,8 milliards de Fcfa pour la 2eme phase des projets intégrateurs
Ceci correspond à un taux de souscription de 104% quand on sait que le montant recherché était de 4 803,031 milliards de Fcfa. C’est ce qui ressort de la seconde table ronde de financement tenue les 28 et 29 novembre dernier à Paris.
« Au regard des financements mobilisés et des engagements pris par les Partenaires Techniques et Financiers, les Investisseurs internationaux publics et privés et nos Bailleurs de fonds traditionnels, cette table ronde est un réel succès : elle a eu le mérite incontestable de faire faire à la CEMAC un pas en avant supplémentaire, sur la route de sa dotation en infrastructures nécessaires à son développement.». Tels sont les propos de Jean-Baptiste Ondaye, ministre de l’Economie et des finances de la République du Congo, par ailleurs président du Copil du Pref-Cemac (Programme des Reformes Economiques et Financières de la Cemac), à l’issue de la deuxième table ronde de mobilisation de financements pour les projets intégrateurs de la Cemac. Le succès évoqué n’est nul autre que celui enregistré dans la mobilisation des fonds.
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Au sortir des travaux qui ont duré deux jours, du 28 au 29 novembre 202, les pays de la Cemac ont obtenu des promesses de financement de l’ordre de 9,2 milliards d’euros, soit 6 034,804 milliards de Fcfa. Sur un montant recherché de 7,3 milliards d’euros soit 4 803,031 milliards de Fcfa. Soit un taux de souscription de 104%. Lesdits financements viendront s’ajouter aux 1513,701 millions d’euros (992,922 milliards de Fcfa) mobilisés en amont de cette table pour le financement de ces projets. Révélons par ailleurs que le coût global de financement de ces projets est de 8835,875 millions d’euros (5 795,954 milliards de Fcfa). Budget arrêté lors de la 15esession ordinaire de la Conférences des Chefs d’État, tenue le 17 mars 2023 à Yaoundé.
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On pourrait donc dire que les objectifs ont été atteints pour les pays de la Cemac lors de cette table ronde, qui a vu la participation de bailleurs de fonds habituels, mais aussi des nouveaux, notamment des investisseurs et bailleurs émiratis. Du côté de la Cemac, la délégation sur Paris était chapoté par Faustin Archange Touadéra, président de la Centrafrique et aussi président en exercice de la conférence des chefs d’Etats de la Cemac, Louis Paul Motaze, ministre des Finances du Cameroun, et ses homologues tchadien, Tahir Hamid Nguilil, et congolais, Jean-Baptiste Ondaye, le président de la Commission de la Cemac, l’équato-guinéen Baltasar Engonga Edjo’o, entre autres.
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Rappelons que les projets à financer sont : l’aménagement du corridor Pointe-Noire-Brazzaville-Ouesso-Bangui-N’Djamena (Congo-RCA-Tchad), phase 2 ; l’aménagement et le bitumage de la route Kélo-Pala-Léré-Frontière Cameroun (Tchad-Cameroun) ; l’aménagement et le bitumage de la route Kougouleu-Medouneu-Akurenam, tronçon Kougouleu-Medouneu sur un linéaire de 168 km (Gabon-Guinée-Equatoriale) ; l’aménagement et le bitumage de la route Garoua-Boulaï-Baboua sur le Corridor 2 (Cameroun-RCA) ; la construction du prolongement du chemin de fer entre N’Gaoundéré et N’Djamena (Cameroun-Tchad) ; la construction de la route Ndende-Dolisie du corridor Libreville-Brazzaville (dernière phase) (Gabon-Congo) ; la construction des voies d’accès routier au pont route-rail (Congo-RDC) ; l’aménagement fluvial et portuaire sur le fleuve Congo et ses affluents (Congo-RCA) ; la connexion électrique Grand Poubara et Imboulou (580 km) (Gabon-Congo) ; l’interconnexion électrique entre le Cameroun (Bertoua) et la RCA (Boali). La construction d’un port sec à Ebebiyin dans la zone des trois frontières (Cameroun-Guinée-Equatoriale-Gabon) ; la construction du port sec de Ngueli (Tchad-Cameroun). Enfin l’appui au développement de la filière bois dans le bassin du Congo (Cameroun-Congo-Gabon-RCA-Guinée-Equatoriale).
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