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Conjoncture

Station de traitement des boues de vidange : le mauvais état de la route Douala-Bonépoupa freine l’avancement du projet

C’est ce que ressort de la réunion d’évaluation du chantier tenue le 8 novembre entre le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) la société China First Highway Engineering Co (FHEC) en charge du projet.

Selon le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, le chantier de la station des boues de vidange de Douala affiche un retard soit un taux de réalisation évalué à 15,45%, pour une consommation des délais de 73,53%. Les travaux attribués à l’entreprise chinoise China First Highway Engineering Co (FHEC) ont démarré le 12 mars dernier et devaient s’étendre sur une période de 12 mois, soit en mars 2024, cependant ce chantier peine à avancer.  

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Au cours d’une mission d’évaluation des travaux tenue le 8 novembre 2023 entre le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) et l’entreprise chinoise, celle-ci, l’entreprise, a souligné que le ralentissement de ce projet est causé par le mauvais état de la route Douala-Bonépoupa  (33 km). Cette dégradation ne permet pas à la société chinoise « de déployer toute sa logistique pour assurer les travaux à un rythme optimal ».  Sur ce traçons routier, le gouvernement camerounais s’est d’ailleurs récemment  dessaisi de l’entreprise tchadienne Encobat BTP à qui avaient été attribués en 2017, les travaux de construction de la route Douala-Bonépoupa  pour une durée de 36 mois.  A cela s’ajoute la très longue saison des pluies « la ville de Douala n’a pas un bon relief ce qui fait que lorsque les pluies abondent comme depuis des mois, les eaux inondent la route et nous empêchent de travailler », explique l’entreprise chinoise.

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Cet état précaire de la route amène ainsi l’entreprise FHEC à plaider pour le report du délai de fin des travaux à  une date déterminée par le gouvernement.  Pour le  Minhdu « la réponse à se plaidoyer se donnera après des concertations prise avec l’ensemble des acteurs impliqué dans le projet tels les financeurs et le porteur du projet », précise Célestine Ketcha Courtès.

Notons que le projet d’un coût global de 128,8 milliards de FCFA est financé par l’Association internationale de développement (IDA), filiale de la Banque mondiale spécialisée dans la lutte contre l’extrême pauvreté dans les pays pauvres et en voie de développement et conduit par la Communauté urbaine de Douala (CUD). Située au village Ngombè à PK 27 dans l’arrondissement de Douala 5e et bâtie sur 10 hectares, cette construction a pour objectif de traiter les boues fécales issues des ménages afin qu’elles ne se retrouvent pas dans la nature à l’état brut, au risque de polluer l’environnement y compris les nappes souterraines.

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Relevons l’intérêt porté par ce projet vient du fait que la ville de Douala produit annuellement environ 1000 tonnes de boue de vidange. Néanmoins, moins de 20%, d’après une étude menée par Gfa Consulting (groupe Gmbh) sont traités par des opérateurs privés essentiellement. 84% de ces déchets sont déversés au lieu-dit « Bois des singes », mentionne le même rapport. Cette construction servira alors à recueillir ce pourcentage restant en vue d’un traitement aérobie des boues, évitant ainsi que les déchets se retrouvent dans la Nature.

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