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Banques et Finances

Marché des titres publics : le Tchad à la recherche de 30 milliards de Fcfa

En attendant les résultats de cette opération, le pays continue à subir les conditions d’emprunts devenues extrêmement rigides sur le marché monétaire.

La République du Tchad a procédé le 08 novembre dernier à deux émissions de 15 milliards de Fcfa chacune. La première s’est réalisée sous forme de Bons du Trésor Assimilables (BTA) à 26 semaines de maturité et la deuxième en Obligations du Trésor assimilables (OTA) 3 ans. L’issue de cette opération permettra de juger l’appréciation que les investisseurs de la région ont sur les titres du Trésor tchadien. En attendant les résultats de ladite opération, le pays continue à subir les conditions d’emprunts devenues extrêmement rigides sur le marché monétaire, corrélées à plusieurs facteurs dont l’un d’eux est le resserrement de la politique monétaire.

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Pourtant déclaré meilleur client des investisseurs sur le marché de la Beac à fin septembre 2023, le Tchad n’échappe pas à cette politique austère. Pour preuve, le 20 octobre dernier, trois émissions de 28 milliards de Fcfa du Tchad ont été déclarées infructueuses. A travers des levées de fonds de 10 milliards de F sous forme d’obligations du Trésor assimilables (OTA) à 3 ans de maturité, et 2 émissions de 9 milliards en Bons de maturité 26 et 52 semaines, le pays n’a récolté aucun franc sur les 28 milliards recherchés. Quelques semaines plutôt, le Tchad n’avait capté que 3,3 milliards de Fcfa sur les 7 milliards recherchés via des BTA de 52 semaines soit moins de la moitié, malgré 2 remboursements effectués le même jour pour un paiement global de 5,7 milliards de Fcfa.

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L’envolée des taux

En effet, si les États ne parviennent pas à lever  lors des fonds, c’est parce que les rendements sollicités par les investisseurs sont particulièrement élevés. La courbe des taux sur le marché est assez illustrative de ce durcissement des conditions d’emprunts. Selon la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), le coût moyen des BTA sur le marché est passé de 5,39 % en janvier à 6,29 % en septembre tandis que les OTA, qui sont les titres de longue maturité, sont passés de 8,66 % à 8,75 %. Sur cet instrument, en dehors du Cameroun, aucun État n’emprunte en dessous de 8 %. Le Tchad et la RCA paient même des taux de rémunération à 2 chiffres.

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