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Banque Camerounaise des PME : après l’éviction du DG, Hamadou Haman prend les commandes en tant qu’intérimaire

Le DGA assurera l’intérim à la BC-PME au lendemain de la sduspension du DG par le gendarme du secteur bancaire.

Deux semaines après la suspension du Directeur général de la Banque Camerounaise des PME pour une période de 10 ans, le Conseil d’Administration vient d’annoncer que Amadou Haman l’actuel Directeur Général Adjoint devrait assurer la continuité du service.

« Conformément à la règlementation en vigueur, Monsieur Amadou Haman, Directeur Général Adjoint, assure la continuité du service au sein de la Direction Générale de la BC-PME SA, pour la bonne marche de l’institution » peut-on lire dans un communiqué de Théodore F. Nkodo. Le Président du Conseil d’Administration de cette banque à capitaux publics s’est d’ailleurs voulu rassurant à l’endroit de l’opinion publique en annonçant à tous les clients et partenaires que « celle-ci fonctionne normalement et continue à œuvrer pour l’accomplissement de ses missions, lesquelles portent principalement sur le financement de la PME ».

Lire aussi : Banque: la Cobac retire l’agrément à Agnès Ndoumbè Mandeng, DG de la BC-PME

Amadou Haman  Amadou Haman , est un banquier pur sang qui a fait carrière à la société camerounaise des banques (Scb) depuis 1985. Amadou Haman en près de 30 ans de service , aura occupé la plupart des postes opérationnels cette banque cette banque non sans vivre ses différentes mutations. D’attaché de direction à directeur d’agence, l’homme 54 ans, natif de Garoua à sa nomination occupait encore les fonctions de directeur réseau des régions centre, Sud et Est. En 2014 il est nommé aux côtés d’Agnès Doumbé Mandeng pour tenir le timon de la BC-PME.

Il Dirigera la banque à titre interimaire le temps pour le conseil d’administration de nommer un nouveau dirigeant. Une tâche qui ne sera pas moins aisé car l’un des griefs ayant conduit à l’éviction de l’ancienne DG est de n’avoir pas respecté les exigences de réglementation en matière de capital minimum. « L’État actionnaire a initialement libéré les 10 milliards de FCFA correspondant au montant du capital social de cet établissement; par la suite, l’établissement a utilisé 5 milliards de FCFA dans le cadre du démarrage de ses activités, ce qui impactait déjà le niveau du passif interne net. La Commission Bancaire a constaté que la BC-PME n’a pas déféré aux termes de sa décision COBAC D-2021 du 2 décembre 2021 portant injonction à l’encontre de cet établissement à l’effet de prendre, au plus tard le 31 mars 2022, les mesures nécessaires pour assurer la représentation de son capital minimum, ce qui n’a pas été respecté ». Des exigences qui incombent pourtant à l’actionnaire mais dont le DG en tant qu’opérationnel a été tenu pour responsable.

En outre, Mandeng avait été sanctionnée pour « non-respect des dispositions des articles 13 du règlement Cobac relatif à la classification, à la comptabilisation et au provisionnement des créances des établissements de crédit, et de l’article 3 de la décision Cobac portant mesures d’adaptation à la reglementation prudentielle applicable aux établissements assujettis à la Cobac ; et non-respect des dispositions de l’article 58 du règlement portant prévention et répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme, ainsi que les articles 11 et 18 du règlement relatif aux diligences des établissements de crédit en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme en Afrique centrale ».

Lire aussi : Classement EcoMatin 2021: BC-PME au côté des PME locales

En ce qui concerne le non-respect du règlement relatif « au gouvernement d’entreprise dans les établissements de crédit », il est reproché à Mme Mandeng de n’avoir pas appliqué « certaines résolutions prises par le conseil d’administration de la banque », instance pourtant reconnue par la Cobac comme le laboratoire de la stratégie de l’entreprise. Dans le cas d’espèce, il est fait grief à la DG de la BC-PME de n’avoir pas, par exemple, mis en œuvre la « résolution du 29 septembre 2020 portant sur les opérations internationales de trade finance, en l’occurrence la demande d’arrêt des émissions de garanties financières à l’international, dans l’attente que ces opérations complexes soient couvertes par des procédures dûment validées par l’organe délibérant ». Mais, bien avant cette résolution que la DG de la BC-PME n’a pas cru devoir appliquer, souligne la Cobac, « une demande d’explication avait déjà été adressée au directeur général par le président du conseil d’administration le 9 mai 2018, aux fins d’apporter des clarifications sur ses actes de gestion en désaccord avec la stratégie définie par le conseil ».

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