Analyse de la cote
- Performance hebdomadaire : La BVMAC clôture la semaine sur une capitalisation flottante de FCFA 66,28 Mds, une note en légère augmentation de (+0,30%) comparée à la semaine précédente, en raison de la hausse du cours de SAFACAM (+3,15%).
- Volumes échangés : 211 titres ont transigé sur le marché secondaire de la BVMAC pour une valeur totale de FCFA 9,16 M. Les échanges ont essentiellement porté sur les titres SOCAPALM (71%), SAFACAM (27%) et LA REGIONALE BANK (2%).
Le carnet d’ordre du marché indique une baisse du volume demandé sur les titres LA REGIONALE BANK (-69%) et SAFACAM (-3%). Du côté de l’offre, le carnet indique une hausse du volume offert sur les titres LA REGIONALE BANK (+100%) et SOCAPALM (+14%).
Marché Actions : +0,30%
Marché Obligataire : +0,00% (FCFA 1 199,50 Mds)
Marché des titres publics
Le marché monétaire de la BEAC mettra en adjudication les titres publics ci-dessous lors des séances d’adjudication du 12 au 13 septembre 2023 :
Faits Majeurs
- Remboursement de la valeur « ALIOS 01 5,75% NET 2018-2023 » sur la base d’un coupon net de FCFA 571,53 par obligation (soit FCFA 555,56 pour l’amortissement du principal et FCFA 15,97 pour les intérêts). La mise en paiement se fera le 19 septembre 2023 et les opérations d’encaissement débuteront auprès des différentes Sociétés de Bourse dès le 20 septembre 2023 ;
- Organisation de la semaine internationale de l’investisseur CEMAC 2023 au Cameroun, au Congo et au Gabon du 02 au 08 octobre 2023. L’événement sera organisé par la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF) et axé cette année sur la thématique « Résilience des investisseurs, risques associés aux crypto-actifs et finance durable ». L’objectif de cette rencontre est de : (i) donner au public les clés de compréhension des concepts financiers et (ii) mieux informer les investisseurs pour mieux les protéger ;
- Baisse de 11,2 % de la production nationale de cacao au cours de la campagne 2022-2023. Selon l’Office National du Cacao et du Café (ONCC), la production nationale de cacao s’est chiffrée à 262 112 tonnes, comparée aux 295 163 tonnes de production commercialisée et enregistrée au terme de la campagne 2021-2022. Le rapport dressé par l’ONCC explique que cette baisse est due : (i) aux effets néfastes du changement climatique, (ii) à l’augmentation des coûts des intrants agricoles en raison de la guerre russo-ukrainienne et (iii) à la situation sécuritaire dans les bassins de production du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui sont en proie à une crise socio-politique ;
- Négociation par la Société d’Aménagement de Douala (SAD) d’un prêt syndiqué auprès d’un pool bancaire en vue de finaliser la construction de la cité des cinquantenaires, initialement estimée à FCFA 30 Mds. Ce prêt, dont le montant et les conditions ne sont pas encore connus, est constitué d’un pool bancaire conduit par la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC). Ce dernier regroupera des institutions financières telles que Afriland First Bank, le Crédit Foncier du Cameroun et Shelter Afrique (institution panafricaine de financement des logements en Afrique) ;
- Subvention d’un montant de FCFA 6,5 Mds par l’Agence Française de Développement (AFD) en faveur de l’État du Cameroun. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Programme National de Développement des Infrastructures Sportives (PNDIS) du Cameroun. Ce projet vise à doter le Cameroun en quantité et en qualité d’infrastructures sportives dans les villes de Bamenda, Bertoua, Garoua, Bafoussam et Maroua.
Le Mot Eco
Pondérer (sur ou sous)
En Bourse, c’est la technique qui permet au gérant d’accroître ou de diminuer le poids relatif d’une valeur dans le portefeuille. Sur ou sous pondérer se réfère à une conception ou la référence serait de détenir un portefeuille boursier qui répliquerait le marché en général, c’est à dire qui détiendrait toutes les valeurs avec leur poids dans la capitalisation totale dans le marché. Comme il n’est pas possible d’avoir toute la cote, on peut aussi considérer un portefeuille répliquant un indice par exemple. Le terme sous-pondérer fait partie du vocabulaire des sociétés boursières qui l’utilisent dans le cadre de leurs recommandations de vente. Sous-pondérer consiste donc en un conseil, invitant alors à réduire la part d’une ligne à l’intérieur d’un portefeuille, dans la mesure où la performance estimée pour ce titre se trouve être inférieure à celle espérée par le marché. Cette opération permet donc à l’investisseur de conserver une partie de ces titres, en quantité moindre que celle présente dans l’indice de référence, par exemple. Sur pondérer veut dire alors détenir plus d’une valeur que ce que justifierait cette approche, parce que l’on s’attend à ce qu’elle se porte mieux que le marché en général, ou l’indice de référence. Pondérer un portefeuille est en effet aussi important que de savoir choisir une action. Le principe de base que nous conseillons est celui de la diversification. Plus un portefeuille a une valeur importante, plus il comportera de lignes, c’est un principe de base. Sur un portefeuille de 10 lignes, la pondération moyenne est donc de 10% tandis que sur un portefeuille de 30 lignes, la pondération moyenne est de 3.3%.