Coup d’Etat au Niger : Air-France annule des vols vers Paris au départ de Lagos, Yaoundé, Abidjan…
Cette décision intervient après l’annonce le 06 août dernier, de la fermeture de l’espace aérien du Niger.
L’annonce le 06 août dernier, de la fermeture de l’espace aérien du Niger n’a pas été sans conséquences sur le trafic de certaines compagnies notamment Air-France. En effet, la compagnie aérienne française a annoncé hier 07 août, la suspension de tous ses vols vers le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Pour le cas spécifique de Niamey (Niger), les vols sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Pour ce qui est des liaisons vers Bamako (Mali) et Ouagadougou (Burkina Faso) la suspension s’étend jusqu’au 11 août.
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La perturbation de ses vols s’étend sur la quasi-totalité de son réseau africain. En effet, la compagnie aérienne tricolore a été contrainte d’annuler dans l’urgence, les vols vers Paris au départ de Lagos (Nigeria), Yaoundé (Cameroun), Abidjan (Côte d’Ivoire), mais aussi à dérouter les vols au départ de Johannesburg (Afrique du sud) et Nairobi (Kenya) vers Abidjan, et a fait faire demi-tour le vol au départ de Libreville (Gabon) vers son point de départ… Selon les informations obtenues auprès l’agence air plus news que le média français BFM Business cite et aussi Air journal. Par ailleurs, les vols sont rallongés de 15 minutes à 2heures pour certaines destinations comme celle du Tchad. Au moment où nous mettions cet article sous presse, nous n’avons pas eu des informations sur la réhabilitation des vols vers Paris au départ de Yaoundé.
Ce bouleversement de l’activité du transporteur français intervient à la suite «du coup d’Etat en cours au Niger et de la fermeture de l’espace aérien et de l’aéroport de Niamey-Diori Hamani, Air France ne desservira plus l’aéroport Niamey-Diori Hamani jusqu’à nouvel ordre», a confirmé é à l’agence Reuters une porte-parole d’Air France.
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A la suite de la menace d’intervention de la Communauté économique des État de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) partir des pays voisins pour déloger les militaires et réinstaller Mohamed Bazoum, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) avait de ce fait prit une séries de mesure dont la fermeture de son espace aérien. « Face à la menace d’intervention qui se précise à partir des pays voisins, l’espace aérien nigérien est fermé à compter de ce jour, jusqu’à nouvel ordre. Toute tentative de violation de l’espace aérien entraînera une riposte énergique et instantanée », indique un communiqué du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp), le 06 dernier.
L’ultimatum ayant expiré, les dirigeants de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest ont convoqué un sommet extraordinaire le 10 aout prochain, à Abuja au Nigeria, « les dirigeants de la Cédéao examineront et discuteront de la situation politique et des récents développements au Niger au cours du sommet », peut-on lire du compte officiel de l’union monétaire. Le Sommet se tiendra ainsi, deux semaines après un coup d’État et la fin dimanche de leur ultimatum exigeant le retour à l’ordre constitutionnel sous peine d’utiliser la « force ».
