Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Conjoncture

« L’usine de fabrication d’engrais n’est pas économiquement viable et rentable », Gaston Eloundou Essomba ministre de l’Eau et de l’Energie

Le membre du gouvernement est revenu sur ces projets et leurs conditions de faisabilités dans notre contexte. C’était ce 16 juin 2023 à l’Assemblée nationale lors de la séance plénière.

Depuis quelques mois, l’économie mondiale a pris un gros coup d’arrêt. Cette récession est due en grande partie par la crise qui oppose la Russie à l’Ukraine. Les difficultés d’importations de certains produits avaient amené certains pays africains de penser à développer des solutions locales pour répondre aux déficits liés à ce conflit. Grand importateur d’engrais, le gouvernement ne cachait pas son envie de produire les engrais surplace. Où en est-on avec l’état de lieu des projets de construction d’usines de fabrication d’engrais GTL et GTP ?

Lire aussi : Production agricole: le gouvernement se retire de la gestion des fermes semencières au profit du secteur privé

Cette question est de l’honorable Findi Standley Mokondo du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) adressée au ministre de l’Eau et de l’Energie (MINEE), Gaston Eloundou Essomba. Le membre du gouvernement, d’un ton clair va droit au but : « Selon les analyses de la Snh, l’usine de fabrication d’engrais n’est pas économiquement viable et rentable. En effet, pour que ladite usine soit rentable, le gaz qui constitue le coût de facteur principal, doit coûter entre 0,5 et 1 dollar le Mbtu (million of british thermal units) or les simulations des producteurs situent le coût du gaz à environ 3 dollars le Mbtu à Limbé. Cette différence de chiffre freine la sortie des terres de cette usine.

Lire aussi : Corridor Batchenga-Ngaoundéré: 351 milliards de F pour booster la production agricole

Tous ces projets ne pourraient voir le jour qu’après la finalisation de la transaction entre New Age et Perenco actuellement en cours, rassure le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba. En rappel, le secteur gazier et pétrolier au Cameroun est subdivisé en deux à savoir le secteur pétrolier et gazier amont et aval. Le secteur aval concerne, pour ce qui est du domaine pétrolier, le raffinage, le stockage, transport, import-export, la distribution des produits pétrolier et gaz domestique. Pour ce qui est du secteur gazier, elle concerne la transformation, le stockage, le transport, import-export et la vente du gaz naturel liquéfié. Ces activités aval sont placées sous la tutelle de MINEE.

Lire aussi : Projet Viva-Benoué : 121 milliards pour booster la production agricole dans le septentrion

A LIRE AUSSI

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page