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Conjoncture

Insécurité alimentaire: le spectre de famine plane en Cemac

Selon la Banque mondiale, le Gabon, le Cameroun, la Guinée Équatoriale, le Tchad et la Centrafrique sont exposés à ce fléau.

Plus globalement, plus de 41 millions de personnes sont exposées cette année à la famine en Cemac et Afrique de l’Ouest assure la Banque mondiale dans un rapport sur l’insécurité alimentaire. Suivant ledit document, 29 millions de personnes dépendent également de l’aide alimentaire d’urgence au Burkina Faso, au Mali, en Sierra Leone, au Sénégal, en Mauritanie, au Niger, au Nigéria, en Gambie, au Libéria, au Gabon, au Cameroun, en Guinée Équatoriale, en Guinée, en Guinée-Bissau, au Togo, au Tchad, au Cap-Vert, au Ghana, en Côte d’Ivoire, en Centrafrique ou encore au Benin.

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Les cinq pays de la Cemac concernés sont confrontés à des crises diverses qui vont de l’insécurité aux bouleversements climatiques et politiques. La Banque mondiale pour sa part liste la fragilité et les conflits de toutes sortes, les hauts niveaux de pauvreté, l’accélération du changement climatique, la faible productivité agricole, et les dégradations environnementales.

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Au Cameroun par exemple, plus de 11% de la population soufre de famine selon les statistiques officielles soit près de 03 millions de personnes sur l’étendue du territoire menacées par la famine. Au-delà des causes invoquées par la Banque mondiale, il y a la hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires et des produits de grande consommation qui affecte nombre de foyers.

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Pour la Banque mondiale, la réponse à cette menace passe par la mise en œuvre de divers mécanismes institutionnels internationaux tels la réallocation de fonds issus d’opérations en cours, la mobilisation des fonds d’intervention ou encore la collaboration avec les acteurs humanitaires pour suivre l’évolution de l’insécurité alimentaire et la conception de plans de préparation pour la sécurité alimentaire dans les pays concernés.

En RCA, le pourcentage de la population qui souffre d’une hausse brutale de l’insécurité alimentaire aigüe est estimé à 47%, selon la FAO et le PAM, soit 2,2 millions de personnes ; tandis que selon la Fao, 5,5 millions de personnes sont menacées au Tchad où de graves inondations ont dévastés d’importantes récoltes dans 17 des 23 provinces que compte pays en 2022.

Le Gabon et la Guinée équatoriale sont moins touchés par le fléau mais ne sont pas moins exposés suivant le rapport de la Banque mondiale.

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