Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
A la UneBanques et Finances

Financia Capital devient le pionnier de la gestion d’actifs immobiliers dans la CEMAC avec sa nouvelle filiale

Financia Asset Management qui sera dirigée par le camerounais Willy Delort HEUBO entend s’orienter vers la gestion d'OPCI dont l'objet réside dans l'acquisition ou la construction d'immeubles exclusivement en vue de leur location. Dans ce système, les investisseurs attendent en retour une rémunération qui leur parvient sous forme de dividendes provenant des loyers issus de ces actifs.

Le marché financier de l’Afrique centrale enregistre l’arrivée de la toute première société de gestion d’Organisme de placements collectifs immobiliers (OPCI). Financia Asset Management (FAM) a obtenu son agrément auprès de la Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale(Cosumaf) dont le collège s’est réuni en session ordinaire le 31 mars dernier. Le régulateur a également délivré l’agrément à Willy Delort Heubo en tant que Directeur Général de cette entité.

Lire aussi : Qui est Serge Yanic Nana, la personnalité EcoMatin 2021?

Implantée au Gabon, FAM est une filiale de Financia Capital, une Société de Bourse indépendante pilotée par Serge Yanic Nana. Le financier Camerounais peut donc désormais opérer sur ce nouveau segment de la gestion d’actifs en complément à son activité d’intermédiation et de conseil.
 
Nouvellement autorisés dans la CEMAC à la faveur du règlement portant organisation et fonctionnement du marché financier d’Afrique centrale de juillet 2022, les OPCI viennent densifier la gamme de produits d’investissements collectifs. Leur objet réside dans l’acquisition ou la construction d’immeubles exclusivement en vue de leur location. Les investisseurs attendent en retour une rémunération qui leur parvient sous forme de dividendes provenant des loyers issus de ces actifs. « Ces produits ont la particularité de répondre à un besoin économique tangible tout en garantissant aux investisseurs qui y participent une certaine rentabilité avec peu de risque » soutient Willy Heubo joint par EcoMatin.

Lire aussi : CEMAC : Le classement 2022 des sociétés de gestion de portefeuille
 
Le goût de l’innovation

L’ancien Directeur Général Adjoint de Financia Capital justifie l’orientation vers ces produits nouveaux par une volonté d’innovation, la région disposant déjà de plusieurs OPCVM pour une dizaine de société de gestion en activité.  « Nous sommes pour ainsi dire resté dans notre goût pour l’innovation, conscient toutefois que le secteur immobilier propose des perspectives réelles du fait d’un besoin important et grandissant de nos économies dans ce secteur particulier. L’idée c’est de proposer des produits à la fois solution, pouvant répondre à ce besoin tangible ».
 
Il sera pertinent d’observer l’appréciation que les citoyens de la sous-région auront de cet instrument financier car jusqu’ici le marché ne propose que d’actifs financiers peu compréhensible par le citoyen. Des investissements sur des actifs réels, palpables et visibles pourrait contribuer à drainer l’épargne vers le marché financier dans une région où l’inclusion financière reste encore faible. Bien plus AFAM devra sans doute faire face au défi du foncier, qui suscite très souvent de nombreux litiges. Mais au-delà de la rentabilité qu’elles confèrent aux investisseurs les OPCI permettront surtout de résoudre l’épineux problème du logement.

Lire aussi : Le gestionnaire d’actifs Africa Bright Asset Management lance son 3e fonds commun de placement dans la Cemac
 
« Nous resterons à l’écoute des spécificités du besoin des régions et des pays de notre circonscription qu’est la CEMAC, afin d’y répondre à chaque fois par des produits immobiliers adaptés. Nous ne souhaitons surtout pas faire de l’importation de produits financiers avec un risque d’inadaptation » confie le nouveau Directeur Général.
 
Précisons que Willy Delort HEUBO est un Ingénieur Financier diplômé de l’EcoIe Supérieur de Management de Fès au Maroc, et titulaire d’un MBA en gestion financière de l’ULG en Belgique qu’il obtient en 2005. C’est en 2002 qu’il entame sa carrière professionnelle au siège de Citibank au Cameroun, avant de s’expatrier vers le Maroc, puis en Belgique

Il cumule aujourd’hui près de 20 ans d’expérience professionnelle dans le secteur financier dont plus d’une quinzaine sur les marchés financiers à l’internationale et en zone CEMAC. C’est en 2009 qu’il rejoint Financia Capital où il gravira les échelons pour atteindre sa fonction actuelle.

Heubo Willy Delort : « A court terme, ce serait d’offrir au marché et aux investisseurs leur tout premier produit OPCI, qui est un placement différent, rentable»

Cet agrément de gestionnaire d’actifs rejoint-il la stratégie de Financia capital qui opère depuis des années ?

Ce pan de l’activité de marché est naturellement complémentaire à celui de l’intermédiation et du conseil.
En effet, on ne peut imaginer un service à la clientèle marché à 360 degré sans y inclure la gestion d’actif qui est une forme d’assistance aux investisseurs plus personnalisée, prenant en compte la sensibilité de ces derniers au risque, et leur horizon de temps de placement dans la gestion de leur épargne.
Il faut rappeler que c’est depuis 2015 que nous avions soumis à agrément un dossier pour l’obtention du tout premier fond d’OPCVM auprès de la COSUMAF. Ce projet n’a pas été finalisé à ce moment là, parcequ’ il se trouve qu’en même temps le dispositif règlementaire se mettait en mutation, nécessitant de notre part une nouvelle préparation.

Vous êtes le premier Gestionaire d’Actif OPCI agrée par la COSUMAF, de quoi parlons nous exactement comme produit financier ?

Comme vous le savez la gestion d’actif porte pour l’essentiel sur la gestion collective de l’épargne et de la trésorerie. Les produits dans lesquels sont investis cette épargne fait toute la différence entre les classes de gestionnaires. Nous faisons quant à nous le choix d’investir l’épargne que nous collectons dans des actifs immobiliers, notamment l’immobilier résidentiels, commercial (bureaux, centre commercial, hoteliers etc….).
Nos investisseurs attendent en retour une rémunération qui leur parvient sous forme de dividendes provenant des loyers issus de ces actifs notamment. Ces produits ont la particularité de répondre à un besoin économique tangible tout en garantissant aux investisseurs qui y participent une certaine rentabilité avec peu de risque.

Pourquoi avoir choisi de vous lancer dans la gestion d’actifs OPCI plutôt que des OPCVM où vous êtes aujourd’hui pionnier ?

Notre marché nous offre déjà aujourd’hui pour ce qui est des OPCVM plus d’une dizaine de gestionnaires agréées. Nous sommes pour ainsi dire resté dans notre goût pour l’innovation, conscient toutefois que le secteur immobilier propose des perspectives réelles du fait d’un besoin important et grandissant de nos économies dans ce secteur particulier. L’idée c’est de proposer des produits à la fois solution, pouvant répondre à ce besoin tangible.

Comment comptez vous, vous déployez dans ce segment de la finance ?

Nous allons nécessairement identifier les niches de demande les plus pressantes, et qui d’après le marché aujourd’hui porterait davantage sur l’immobilier commercial, suivi de celui résidentiel. Nous resterons toutefois à l’écoute des spécificités du besoin des régions et des pays de notre circonscription qu’est la CEMAC, afin d’y répondre à chaque fois par des produits immobiliers adaptés. Nous ne souhaitons surtout pas faire de l’importation de produits financiers avec un risque d’inadaptation.

Quels sont vos objectifs à court et à long terme ?

A court terme, ce serait d’offrir au marché et aux investisseurs leur tout premier produit OPCI, qui est un placement différent, rentable et au risque largement maitrisé, lequel leur permettrait d’étendre la diversification de leur portefeuille. Nos objectifs sur un horizon plus long, bien que déjà contemplés, nous seront dictés nous l’espérons par la direction que nous suggèrera les besoins exprimés par le marché, les investisseurs institutionnels et surtout des particuliers.

À LIRE AUSSI

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page