Cameroun : comment Manaouda Malachie veut financer la Couverture santé universelle
Selon le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, la première phase de ce projet démarre le 1er trimestre de l’année 2023 avec un appui considérable de l’Etat à travers les taxes et les subventions.
La Couverture santé universelle (Csu) fait partie des promesses de campagne du président Paul Biya lors de la présidentielle de 2018, selon un député de l’opposition. Sauf que quatre ans après, le projet est loin de voir le jour sur le terrain. Annoncé pour démarrer, pour ce qui est de la phase pilote, en 2022, le projet vient de subir un glissement de date au grand dam de plusieurs députés. Le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, annonce le lancement effectif de la phase pilote le premier trimestre 2023.
Pour cela, cinq sources de financement ont déjà été identifiées à savoir :les taxes, les contributions sociales, les subventions de l’Etat, l’apport du secteur informel et le financement innovant. Il est question à travers ce projet, de réduire à l’horizon 2030, le taux de paiement direct des ménages dans les dépenses totales de santé et procurer aux populations, des soins de qualité à moindre coût. En dépit du scepticisme qui entoure ce projet, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie se dit prêt. « Les garanties que nous avons c’est le travail que nous faisons sur le terrain. Ce travail a commencé il y a quelques mois. Nous avons commencé à discuter avec les partenaires financiers qui doivent apporter leur contribution. Le grand défi de la mise en place de cette phase pilote sera la disponibilisation des financements. Techniquement on est à point ».
Cette première phase pilote concerne les femmes enceintes, les enfants de 0 à 5 ans en termes de prise en charge du paludisme… D’autres maladies sont également présentes dans ce papier de soins, notamment le Vih sida.