Le Cameroun et 9 autres pays s’associent pour booster le développement énergétique
C’est l’objet d’un séminaire régional de formation sur la politique et l’économie de l’énergie allant du 24 octobre au 5 novembre 2022. Evénement qui réunit les experts du secteur venus du Cameroun, de Djibouti, du Bénin, du Burkina Faso, du Togo, du Sénégal, du Mali, de la Côte d’ivoire, du Congo et du Gabon.
Le ministre de l’Eau et de l’énergie (Minee), Gaston Eloundou Essomba a présidé le 24 octobre 2022, la cérémonie d’ouverture du séminaire régional de formation sur la politique et l’économie de l’énergie dans la ville de Yaoundé. Ont pris part à cette cérémonie le Directeur de Enda Energie, Secou Sarr, le Directeur des Relations avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Christian Edmond Bepi Pout et des représentants de l’Institut de la Francophonie pour le Développement durable (Ifdd).
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Ledit séminaire a pour objectif principal de doter les acteurs du secteur énergétique des outils dont ils ont besoin pour construire les politiques et en assurer une mise en œuvre réussie. Dans le détail, il va s’agir de développer une compréhension claire des enjeux du secteur et des mobiles d’intervention des Etats et de leur rôle dans le processus ; la maîtrise des outils nécessaires à l’analyse de la situation énergétique, au développement du secteur et à son fonctionnement et la prise en compte des énergies renouvelables, secteur en développement au niveau mondial comme opportunité pour les pays d’Afrique.
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Selon le Minee, il s’agit pour chaque pays « d’élaborer des politiques énergétiques cohérentes, performantes et opérationnelles ; de définir des lois et règlements organisant le secteur de l’énergie ainsi que les obligations de service public ; d’assurer la sécurité des approvisionnements en électricité, en carburants, en gaz domestique ; de mettre en place des systèmes d’informations énergétiques pour la collecte de données fiables pour une meilleure planification ».
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De quoi venir redonner du sourire à près de 600 millions d’africains qui n’ont pas accès à l’électricité, du fait de l’insuffisance de la production, du mauvais état des infrastructures de transport ou de distribution, de la mauvaise qualité du service de l’électricité, ; de la mauvaise qualité de service à l’origine des variations de tension et des délestages qui causent de nombreux désagréments aux populations ayant des conséquences désastreuses pour les activités socioéconomiques des pays susmentionnés.