Le Congo veut adhérer à l’ICCO, l’organisation internationale du cacao et du café
Les modalités d’adhésion du Congo à l’International Cocoa and coffee organisation (ICCO) ont fait l’objet de discussions à Brazzaville le 10 octobre dernier entre le ministre de l’Agriculture, Valentin Ngobo, et Michel Arrion, le directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao et du café.
D’après le directeur exécutif de l’ICCO, l’adhésion du pays à cette organisation lui ouvrira les portes de l’amélioration des conditions de travail des producteurs à travers l’assistance technique et financière de l’Icco apporte aux pays membres, permettant ainsi au Congo de s’intégrer dans l’économie cacaoyère mondiale grâce aux espaces d’échanges qu’offre l’organisation aux acteurs des différentes chaînes de valeur des fèves.
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«L’Afrique produit 80% du cacao mondial, principalement la Côte d’ivoire, le Ghana, le Cameroun et le Nigeria… Le cacao est très profitable pour beaucoup de personnes dans tout le secteur depuis la fève jusqu’à la tablette de chocolat. Malheureusement, le maillon faible de la chaîne c’est le producteur, c’est-à-dire le prix payé est très bas. Nous faisons tout au sein de l’organisation pour améliorer la coopération entre les producteurs et les consommateurs, le secteur public et privé, afin de mieux rémunérer les producteurs. Si le Congo adhère, il pourra participer à ces discussions et bénéficier de l’augmentation du prix aux planteurs », explique Michel Arrion.
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La production des fèves au Congo est passée entre 2010 et 2021 de 1 500 tonnes à 16 000 tonnes à la fin de la saison 2020-2021. Selon l’ICCO, elle pourrait atteindre 20 000 tonnes au cours de la saison 2021-2022.
L’ICCO vise à promouvoir et à soutenir la durabilité économique, sociale et environnementale du secteur mondial du cacao et à améliorer les conditions de vie des petits producteurs.
Cette organisation intergouvernementale s’active également au soutien et à la mise en œuvre des politiques et projets visant l’accroissement des revenus des producteurs ; l’amélioration de la productivité des plantations de cacao et la qualité des fèves ; l’amélioration de la transparence des marchés du cacao ; la promotion de l’accès aux marchés et enfin la mise à disposition d’une assistance technique aux pays membres.
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