Affaires : le Gabon va ouvrir un centre arbitral au sein de la zone économique spéciale
Cette initiative sonne comme une solution aux différends qui pourraient survenir entre les employeurs et les employés d’une part, l’Etat et le secteur privé d’autre part.
Pour assurer un règlement efficace et rapide des conflits pouvant opposer les entreprises et l’Etat ou entre les entreprises et leurs employés, le gouvernement s’emploie à installer une antenne de l’Institut international de médiation, d’arbitrage et de conciliation (IIMAC) au sein de la zone économique spéciale de Nkok en périphérie de Libreville.
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Yvette Ngwevilo Rekangalt, présidente de l’IIMAC, et Nkene Biyo’o, administratrice générale de la zone économique à régime privilégié de Nkok, ont eu des entretiens à cet effet en fin de semaine dernière. Aussi l’avocate en a-t-elle profité pour visiter les locaux devant abriter les futurs bureaux de l’antenne gabonaise du centre d’arbitrage.
Les avancées entre les deux organismes en matière d’installation dans cet espace sous-douane qui accueille plus de 85 entreprises spécialisées dans la transformation du bois, l’industrie de la santé et des investissements chinois, indiens, turcs sur plus de 1 100 ha, ont meublé la visite de l’avocate.
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Pour mémoire, L’IIMAC est une sorte de tribunal des affaires qui a pour mission de rendre des sentences arbitrales qui s’imposent aux parties. Comme tous les centres d’arbitrage, l’IIMAC privilégie le processus amiable, volontaire et confidentiel de résolution des différends à travers la médiation.
La mission de l’IIMAC est d’offrir aux hommes d’affaires et aux investisseurs une justice alternative pour régler sans bruit leurs différends.
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