Yaoundé: La Maison du Textile démarre officiellement ses activités
La cérémonie d’inauguration de sa première usine de transformation du textile s’est déroulée le 21 septembre 2022 en présence des autorités locales au quartier Emana dans l’arrondissement de Yaoundé 1er.
Depuis le 21 septembre 2022, la Maison du Textile « Lmdt » a officiellement ouvert ses portes au public camerounais. La cérémonie d’inauguration de sa première usine de transformation du textile s’est déroulée en présence des autorités locales et une brochette de banques locales, partenaires, venus assister à l’événement au quartier Emana dans l’arrondissement de Yaoundé 1er . Cette nouvelle structure revendique un investissement de près de 300 millions de FCFA pour le lancement de ce projet qui vise à proposer des produits manufacturés localement avec le même outil de production utilisé en occident, et à des prix concurrentiels.
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Elle offre déjà une gamme variée de services autour de la transformation du textile, notamment la broderie industrielle et l’impression digitale entre autres. Elle assure l’exécution des tenues d’entreprises, scolaires, ainsi que d’autres uniformes de travail à l’instar des chasubles, blouses, T-shirts etc., à base de coton, de coton, matières synthétiques et des mélanges…
« La Maison du Textile » dispose actuellement d’une capacité moyenne de conception d’environ 300 tenues par jour lorsque l’usine fonctionne de manière optimale. Elle dispose de nombreux outils de production à l’instar des brodeuses, des surfileuses, boutonnières, pose bouton, fers à repasser industriels, ciseaux électriques, machines mixtes de confection de T-shirts et polos…
Ce nouvel industriel compte ainsi se déployer sur un segment de la filière qui n’est pas encore saturé selon son Directeur général Franck Eddy Mbolo, et a entrepris dans sa stratégie de déploiement de former son personnel, fort de 50 employés, aux nouvelles techniques de la couture industrielle : « Nous formons notre personnel gratuitement, pour pouvoir les intégrer dans notre stratégie de satisfaction de notre clientèle. Les clients recherchent la livraison rapide », explique-t-il.
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Une aubaine donc pour l’essor de la filière, selon Ndjock Nguidjol, Directeur général de Clean Cartridge, partenaire du projet : « aujourd’hui, nous importons le tissu de la Chine. Le but recherché est que nous puissions fabriquer le textile de manière locale avec les matières premières locales ».
Dans le cadre de ses activités, cette société s’approvisionne en matières premières en Chine, mais avec l’ambition de développer plus tard une politique axée sur la consommation de la matière première produite localement pour réduire ses importations.
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