Pipeline Tchad-Cameroun : les droits de transit génèrent près de 19 milliards (+9%) en six mois au Cameroun
Selon les données rendues publiques par le Comité de pilotage et de suivi des pipelines (Cpsp), cette enveloppe correspond au 22,76 millions de barils de pétrole brut exportés entre janvier et juin 2022 au terminal Komé-Kribi 1 au large de Kribi.
Au terme du premier semestre 2022, l’exploitation du pipeline Tchad/Cameroun a généré, côté camerounais, un droit de transit de 18,66 milliards de FCFA. Ce montant est en hausse de (+9,12%) par rapport à la même période l’année dernière. C’est ce qui ressort d’une récente concertation du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (Cpsp) dont l’objectif était l’évaluation de ses activités au 30 juin 2022.
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D’après le rapport du Comité, ce montant correspond au 22,76 millions de barils de pétrole brut exportés au terminal Komé-Kribi 1 au large de Kribi, au courant de la période susmentionnée. On se souvient qu’au terme de l’année 2021, 42 millions de barils de pétrole brut ont été retirés du terminal Komé-Kribi 1(KK1). Ce qui correspond à un droit de transit de 31,46 milliards de FCFA pour le Cameroun.
Aussi, parmi les points inscrits à l’ordre du jour figurait, l’évaluation du plan national de lutte contre les déversements accidentels d’hydrocarbures auprès des opérateurs pétroliers de la Sonara…
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Selon le Cpsp, « tous les opérateurs visités remplissent les prescriptions du plan, leurs équipements sont effectifs et bien maintenus, et ils organisent, pour ceux qui sont concernés, des exercices de simulation réguliers. Les prochaines campagnes seront élargies aux opérateurs portuaires, à la Camrail et aux sociétés qui transportent les produits pétroliers », indique Cpsp.
En effet, le Cameroun est exposé aux risques de pollution par les hydrocarbures. Cette situation s’explique par : l’existence d’activités de production, de stockage et de transport d’hydrocarbures aussi bien au large qu’à l’intérieur du pays (bassins de Douala/Kribi-Campo et du Logone Birni) ; la traversée par le Pipeline Tchad-Cameroun, sur une longueur de 890 km, des écorégions diversifiées, aussi bien dans leur structure qu’en termes de flore et de faune, qui vont des savanes semi-arides aux forêts tropicales humides ; les voies de transport des produits pétroliers, qui traversent des bassins fluviaux …
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De ce fait, le plan national de lutte contre les déversements accidentels d’hydrocarbures rappelle le cadre légal et réglementaire de gestion de l’environnement au Cameroun, y compris les conventions internationales signées par la République du Cameroun et se rapportant à la protection de l’environnement. Il aborde également les questions de coopération sous régionale en matière de lutte contre les pollutions par les hydrocarbures, ainsi que celles de responsabilité conformément au principe pollueur-payeur, énoncé dans la loi portant Loi-cadre N°96/12 du 05 août 1996 relative à la gestion de l’environnement au Cameroun.