Crise des enseignants : le gouvernement indique avoir traité plus de 100 000 dossiers en 5 mois
Lors d’un point de presse organisé le 30 août 2022 à Yaoundé, en prélude à la rentrée scolaire 2022-2023, le ministre de la Communication a précisé que ces dossiers concernent les avancements d’échelons, les indemnités de logement et la prise en charge financière.
En prélude à la rentrée scolaire 2022-2023, le gouvernement camerounais, représenté entre autres par le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi et ses homologues chargés de l’Education de base et des Enseignements secondaires, a fait le bilan des solutions qui ont été apportées aux revendications des enseignants. De cette communication, il ressort qu’entre mars et août 2022, plus de 100 000 dossiers ont été traités. Il s’agit entre autres des dossiers relatifs aux prises en charges financières, aux avancements de grade, aux avancements d’échelons, et aux indemnités de logement.
Pour revenir aux faits, le gouvernement revendique à ce jour, en ce qui concerne le ministère des enseignements secondaires (Minesec), la prise en charge de 4 711 agents publics, dont 3 966 enseignants de la promotion 2021. Aussi, 139 729 avancements d’échelon signés avant le 1er avril ont vu leurs paiements mis à jour, suivi du traitement des avancements de grade pour 4 934 personnels. Par ailleurs, les avancements de grade pour 4 924 personnels de ce département ministériels, disposant d’actes d’avancement de grade ont été traités.
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Pour ce qui est du ministère de l’Education de base, les indemnités de logement ont été payées à 3 093 personnels de ce département ministériel, ainsi que la prise en charge financière de 1 322 instituteurs contractuels. Aussi, le gouvernement a procédé au paiement des effets financiers liés à l’intégration pour 13 585 instituteurs contractuels disposant d’actes d’intégration.
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Le gouvernement doit surtout cette performance administrative à un ensemble de réformes qui ont été entreprises dans ce sens, notamment au ministère de la Fonction publique et de la réforme administrative. Il s’agit entre autres de la mise sur pied d’une procédure rapide de traitement des dossiers, qui a ramené les délais à 3 mois, au lieu d’une ou 2 années pour les plus malchanceux comme par le passé. Ajoutons à cette dernière mesure, la simplification des procédures de traitement des dossiers, par la numérisation de leur réception et leur archivage aux délégations régionales. Le gouvernement établit de ce pas à 95%, le taux de réalisation des mesures d’urgence qui ont été prescrites par le président de la République Paul Biya en réponse à ces multiples revendications des seigneurs de la craie.