Guinée Équatoriale: l’inflation s’établit à 3,3% à fin juillet 2022
Selon l’Institut national de la statistique de Guinée équatoriale(Inege), cette hausse s’explique entre autres par l’augmentation des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées et le coût de vie élevé dans les principales villes du pays.
L’indice des prix à la consommation est parti de 0,4% en juillet 2021 pour atteindre 3,3% à la même période en 2022 soit une augmentation de 2,9%. Selon les données rendues publiques par l’Institut national de la statistique de Guinée équatoriale(Inege) le 23 août dernier, cette tendance haussière de l’inflation observée depuis la fin d’année 2021 s’explique par deux principaux facteurs.
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D’abord, la hausse des prix des groupes « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » qui a été de 3,9 % au cours du mois de juillet dernier alors qu’à la même période de 2021, il était de 0,1 %. De plus, les boissons alcoolisées et tabac avec une variation de prix moyenne de 2,3% en juillet 2022, par rapport aux 0,1% observés sur l’année 2021 et le transport avec une variation de prix moyenne de 6,8% au cours du mois d’analyse, alors contre 5,3 % en juillet 2021.
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L’autre facteur qui explique cette conjoncture est une hausse du niveau général des prix dans les 5 principales villes de la Guinée équatoriale par rapport à la même période en 2021. En effet, le même document renseigne que Malabo la capitale politique affiche un taux d’inflation de 2, 8% en juillet 2022 contre 1, 5% en 2021 ; la capitale économique Bata ; 4, 3% contre -0,7% l’an dernier ; Ebebiyin 2, 3% du taux d’inflation en juillet par rapport à -0, 1% l’an dernier. Evinayong et Mongomo complètent la liste avec respectivement 2, 0% et 2,1% en juillet 2022 contre 0,6% et 0,6% un an avant.
Selon le FMI, l’inflation en Guinée équatoriale « devrait atteindre 6 % d’ici la fin de 2022, sous l’effet de la hausse des prix internationaux du pétrole et des produits alimentaires, en raison de la reprise mondiale après la pandémie et des chocs d’offre, et se modérer à moyen terme à mesure que ces facteurs se dissipent ».
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