Cameroun: le Minader et le Fodecc vont investir 40 milliards de F entre 2022 et 2026 pour booster la filière cacao
Dans cette enveloppe, un accent particulier sera mis sur le financement de la production et la diffusion du matériel végétal, et le désenclavement des bassins de production.
Le 9 août 2022, le projet d’appui au développement du cacao (Pad-Cacao) a tenu son premier comité de pilotage sous la houlette du ministre de l’Agriculture et du Développement local (Minader), Gabriel Mbaïrobe. Les travaux qui se sont déroulés à Yaoundé ont principalement porté sur le lancement de ce projet, qui a pour mission l’amélioration de la productivité des exploitations et de la qualité du cacao entre autres. Pour la période allant de 2022 à 2026, cette phase dont le budget est de 40 milliards de F sera financée à 50,53% par le budget d’investissement public du Minader, et à 49,47% par le Fonds de développement des filières cacao et café (Fodecc).
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A la fin de ce projet qui est en gestation, plusieurs résultats sont attendus. Tout d’abord, le Pad-Cacao devrait contribuer à réhabiliter des champs semenciers estimés à 260 ha. A côté de cela, le Pad-Cacao devra créer 270 ha de champs semenciers. Ces deux facteurs devraient permettre d’atteindre une production de plus de 100 millions de plants à la fin du projet. Par ailleurs, le projet ambitionne de créer 40 000 ha de surface productive et 1500 kilomètres de pistes cacaoyères, sans oublier la réhabilitation de plusieurs infrastructures rurales. Aussi, le Pad-Cacao ambitionne de contribuer au rajeunissement et à la densification de 60 000 ha de vergers d’âges inférieur à 25 ans, et plus de 25 000 ha de vergers de plus de 25 ans.
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Pour atteindre ses objectifs, le projet compte également s’appuyer sur les collectivités territoriales décentralisées, notamment en ce qui concerne le développement et la diffusion du matériel végétal. Par ailleurs, les conventions que le Pad-cacao entretient avec certains acteurs de la recherche locale, devront permettre au projet de mettre en place des parcs à bois avec la création de champs semenciers délocalisés, ainsi que la promotion du cacao fin et biologique, rapporte le quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
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