Le Cameroun veut adhérer à l’organisation de la coopération islamique pour booster sa production du blé, maïs et manioc
Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Gabriel Mbairobe, vient de défendre le projet de loi y afférent devant la commission des affaires étrangères.
Le prix de la baquette de pain a connu une hausse dans les boulangeries. Il est passé de 125 fcfa à 150 fcfa voire plus dans certaines zones. Cette inflation est causée entre autres par la crise Russo-ukrainienne car en 2020, le Cameroun a importé 860 000 tonnes de blé de la Russie, du Canada, de la France, et des Etats-Unis selon une étude rendue publique en août 2021 par le Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN) camerounaise pour 150 milliards.Ce conflit a un impact considérable sur les prix de certaines denrées alimentaires.
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En tant que grenier de la Sous-région Afrique Centrale, le Cameroun n’est pas à l’abri. Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Gabriel Mbairobe, a défendu hier, 23 mars 2022, devant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier le statut de l’organisation de la coopération islamique (Oci) pour la sécurité alimentaire (Oisa), adopté par la 4ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères.
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Spécialisée dans l’agriculture, la protection de l’environnement, désertification, déforestation, salinité des eaux, l’Oisa est une institution l’OCI. Elle a des programmes de développement qui peuvent intéresser le Cameroun notamment du riz, du blé, du maïs et le manioc. Cette ratification permettra au Cameroun de bénéficier, selon le membre du gouvernement, des financements pour développer un certain nombre de programmes de production dans les filières citées plus haut. « Elle permettra au Cameroun de renforcer sa position de grenier agricole de l’Afrique centrale. Le Cameroun a été retenu comme l’un des cinq centres d’excellence de recherche à travers l’IRAD. Nous avons été retenus comme centre de constitution de recherche alimentaire pour la zone CEEAC. Le conseil d’administration a retenu le Cameroun pour abriter le bureau sous régional. Je crois que cette ratification s’impose de soi-même », s’est réjoui le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Gabriel Mbairobe.
René Ombala