Camrail suspend le trafic entre Douala et Yaoundé à cause d’un incident sur la voie ferrée
La compagnie nationale de transport ferroviaire Cameroon Railways (Camrail) indique dans un communiqué rendu public ce jour que l’incident s’est produit le mercredi 02 mars, et que ses équipes sont à pied d’œuvre pour rétablir la liaison entre les deux capitales.
La liaison entre Douala et Yaoundé est provisoirement coupée par voie ferrée depuis le mercredi 02 mars 2022, en raison d’un incident survenu entre les gares de Ngoumou et de Makak, renseigne la compagnie nationale de transport ferroviaire Cameroon Railways (Camrail), dans un communiqué rendu public ce jeudi 03 mars 2022. L’entreprise n’est pas assez diserte sur la nature de l’incident. L’on ignore donc s’il s’agit du déraillement d’un train, ou alors d’un incident technique lié à l’exploitation du chemin de fer.
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Par conséquent, la compagnie a supprimé tous ses voyages prévus ce jour à destination de Douala au départ de Yaoundé, et vice versa. « Les trains express 185 et 186 ; et les trains 181 et 184 reliant Douala et Yaoundé de ce jeudi 03 mars 2022 sont supprimés », indique le communiqué signé de Pascal Miny, directeur général de Camrail. Le trafic est ainsi suspendu entre les deux capitales camerounais et devrait reprendre ultérieurement car l’entreprise s’active pour un retour à la normale. « Les équipes de Camrail sont à pied d’œuvre pour rétablir au plutôt les circulations ferroviaires », rassure le Dg dans son communiqué.
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Il convient de souligner que les incidents sont récurrents sur le voie ferrée camerounaise avec des conséquentes sur la mobilité des personnes et des biens. L’incident de ce 2 mars est le deuxième enregistré sur le chemin de fer depuis le début de cette nouvelle année. Le dernier en date étant le déraillement d’un train marchandise le 2 février dernier entre la gare de Menloh Maloume et Éseka. Aucune perte en vie humaine n’est signalée jusqu’ici, mais chacun de ces incidents fait rejaillir à l’esprit le drame ferroviaire de 2016 dans la ville d’Eséka, et qui avait coûté la vie à près de 80 personnes, et plus de 500 blessés.
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