Agro-industrie : bientôt une usine de transformation de la tomate fraîche à Maroua
Du 7 au 12 février 2022, les audiences publiques en vue de recueillir les avis des riverains sur l’étude d’impact environnemental et social de ce projet.
Djagalaï, localité de l’arrondissement de Maroua 1er, a été choisie pour abriter le projet de construction et d’exploitation d’une unité industrielle et de transformation de la tomate fraîche. L’initiative est de la Société de transformation des produits d’élevage et d’agriculture du Sahel (Sotreas). L’usine en projet va permettre de réduire les pertes dues à la mévente d’un produit essentiellement périssable et qui finit généralement dans les poubelles du fait des conditions de conservation inexistantes.
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En prélude, le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded) a lancé des audiences publiques à Phoenix Kaliao du 7 au 12 février 2022. Selon un communiqué signé du ministre délégué, Nana Aboubakar Djalloh, « ces audiences publiques consistent en l’ouverture d’une salle de lecture où seront disposés les rapports de l’étude et les registres où seront consignées toutes les observations des participants ». Si au bout de ces consultations, l’on arrive au respect des normes environnementales et sociales, la Sotreas aura alors obtenu le quitus pour conduire son projet jusqu’à son terme.
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Mais déjà, l’entreprise a un allié de poids l’avis compte en pareilles circonstances. En effet, l’Association citoyenne pour la défense des intérêts collectifs (Acdic) a émis un avis favorable sur la zone d’implantation du projet : « Elle est propice à la culture de la tomate, notamment dans les bassins de Meskine, de Mogom, de Yambarang et de Katoual ». Par ailleurs, soutient l’Acdic, « ces localités ont l’avantage d’être situées au maximum à trente kilomètres de Maroua. Ce qui permettra un ravitaillement relativement facile de l’usine en tomates ».
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