Selon Jacques Fame Ndongo, 1380 entreprises ont été créés par les diplômés de l’enseignement supérieur en moins de 5 ans
Toujours selon le ministre de l’Enseignement supérieur, plus de 15000 emplois directs ont aussi été créé par les diplômés de l’enseignement supérieur dans le cadre de l’auto-emploi. Ces données ont été révélées devant les députés lors de la séance des questions orales organisée à l’Assemblée Nationale le 27 novembre 2021.
Samedi dernier, face aux élus du peuple, Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement Supérieur, n’a pas échappé à la sempiternelle question relative à l’insertion professionnelle des étudiants de l’enseignement supérieur, arrivés au terme de leur cursus académique. Toutefois, contrairement à ce qu’on aurait pu s’attendre, le membre du gouvernement a dressé un portrait plutôt reluisant de la situation. Insistant même sur le processus de transformations des universités publiques, qui selon lui, seraient devenus de véritables machines à fabriquer des entrepreneurs. Selon les chiffres énoncés par le chancelier des Ordres académiques, le taux d’auto-emploi des étudiants est de 10%, contre 4% il y a 5 ans. Soit une augmentation de 6%.
«Depuis 7 ou 8 ans, les universités ont des incubateurs d’entreprises. C’est-à-dire des structures qui apprennent aux étudiants à créer et gérer des entreprises. Bilan sur une période d’existence moyenne de moins de 5 ans pour l’ensemble des incubateurs: 50 incubateurs dont 8 dans les établissements universitaires publics: 750 projets incubés; soit une moyenne de 15 projets par incubateur. 1380 micros, petites et moyennes entreprises créées par les diplômés de l’enseignement supérieur. Plus de 15 000 emplois directs créés par les diplômés de l’enseignement supérieur dans le cadre de l’auto-emploi», a-t-il indiqué.
Le discours optimiste du Minesup ne concerne pas uniquement les étudiants qui ont choisi de s’engager dans l’entrepreneuriat. Mais également ceux qui se sont lancés dans la quête effrénée d’un boulot, après les études. À en croire Jacques Fame Ndongo, le bilan est aussi reluisant.
«Taux d’insertion pour la période 2016-2020: le taux global d’insertion s’élève à 75%. Il s’agit là d’emplois sécurisés. C’est-à-dire formels. Si nous allons filière par filière, nous aurons: Ingénierie polytechnique: 98% ; Mathématiques, physiques, Sciences naturelles, chimie et sciences de la vie: 59,8% ; Agronomie et sciences de l’environnement: 77,3% ; Ingénierie économique des affaires: 79,12% ; droit, sciences politiques et fiscalité: 65,60% ; médecine et sciences biomédicales: 97% ; Ingénierie culturelle, touristique et sportive: 59,78% ; Génie électrique: 92,9% ; Commerce: 85% ; Administration, management, ressources humaines: 91,1% ; TIC et informatique: 84%. Génie industriel: 92,9% ; Génie Civil: 90,9% ; Banque, finances et assurances: 83,1% ; Logistique et transport: 88% ; Lettres, langues, sciences humaines: 58,6% ; Comptabilité: 88,1% ; Economie et Gestion:75,5% », a-t-il précisé.
Paul Tcheck