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Cemac : l’Union européenne investit 13 milliards dans la lutte contre les accidents de la route

L’organe européen vient de mettre sur pied un observatoire des pratiques anormales sur les principaux corridors d’Afrique centrale. Celui-ci découle du Programme d’appui à la gouvernance des infrastructures nationales et régionales en Afrique Centrale.

Le 11 novembre dernier s’est tenu à Yaoundé, l’atelier de lancement officiel de l’observatoire des pratiques anormales sur les principaux corridors d’Afrique centrale. Objectif dudit observatoire attirer l’attention des leaders de la sous-région sur ces pratiques qui entravent la libre circulation des biens ou des personnes et par ricochet, faire des recommandations en vue d’un engagement politique susceptible de les éradiquer.

La cérémonie du jour a aussi été le lieu pour présenter les résultats des premières enquêtes réalisées par l’observation. «Le nombre élevé de postes de contrôle sur ces corridors et la corruption, jusqu’au mauvais état des infrastructures routières et celui du parc automobile. Ce sont ces facteurs qui, mis ensemble, rallongent considérablement les délais de parcours sur ces corridors et donc renchérissent les coûts du transport », Philippe Van Damme, Ambassadeur chef de la Délégation de l’Union européenne au Cameroun.

La création de cet observatoire se justifie par plusieurs raison. «Les pratiques anormales sur les routes d’Afrique centrale persistent, rendant ainsi celles-ci parmi les plus coûteuses, tant en temps perdu qu’en coût financier direct, comparées aux autres corridors de transit régionaux en Afrique et dans le monde. Cela impacte la performance et la compétitivité des économies de la sous-région et entrave la libre circulation des personnes et des biens. Ainsi, cela freine une bonne intégration économique régionale et continentale, notamment, dans un contexte marqué par l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale », rajoute Philippe Van Damme.

Il est de bon ton de souligner que la création d’un observatoire des pratiques anormales sur les principaux corridors d’Afrique centrale, fais partie intégrante du Programme d’appui à la gouvernance des infrastructures nationales et régionales en Afrique Centrale (Pagirn). Programme mis en œuvre avec l’appui de l’Union européenne et qui bénéficie d’une enveloppe de 20 millions d’euros soit 13 milliards de Fcfa. Ledit programme a pour objectif d’améliorer la durabilité des investissements et assurer une meilleure efficience dans les infrastructures économiques régionales et nationales du transport, de l’énergie et des technologies de l’information, à travers une gouvernance renforcée dans ces secteurs.

Le Pagirn s’appuie donc sur trois axes opérationnels le renforcement de la gouvernance des infrastructures de transport, le renforcement de la gouvernance des infrastructures d’énergie et le renforcement de  la gouvernance des infrastructures de technologie d’information et de communication. De façon particulière au Cameroun, le Pagirn doit s’atteler sur la gestion pérenne des corridors et harmonisation des dispositifs de contrôle des charges, la mise en place d’un Observatoire des Pratiques Anormales (OPA) sur les corridors et la sécurité routière.

Pour le cas spécifique de la sécurité routière, indiquons que le ministre de L’Economie, a contractualisé avec l’Ecole Internationale des Forces de Sécurité (Eiforces). Ces prestations sont financées par un don de l’Union Européenne de 413 millions de Fcfa environ et des fonds de contrepartie du Gouvernement camerounais de l’ordre de 85 millions de Fcfa.

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