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Libre échange: des experts examinent les domaines prioritaires de mise en œuvre de la Zlecaf

C'est la substance de la 2ème édition «Pro meet up and learn», forum international ayant regroupé du 15 au 16 septembre 2021, des banquiers, opérateurs économiques, politiques, bailleurs de fonds, universitaires et organismes nationaux et internationaux de facilitation des échanges commerciaux.

«Zone de libre-échange continentale africaine: comment le financement et le développement de l’industrie peuvent être un support à la dynamique des pays membres ». C’est sur ce thème que s’est tenue du 15 au 16 septembre 2021 à Douala, la seconde édition du forum économique international «Pro meet up and learn» (PML). Carole Mbessa Elongo, la directrice générale adjointe de Business facilities corporation et promotrice du forum a axé les thèmes généraux du Pml 2021 sur l’agro-industrie, le portuaire et la logistique, le digital, le financement des Pme, les mécanismes de levée de fonds, le financement par partenariat public-privé-privé: «la zone de libre-échange économique africaine est un marché commun qui débute ses opérations. Elle représente un enjeu important pour le développement économique de l’Afrique, et charrie des opportunités considérables pour les créateurs de valeurs sur le continent. A ce stade il est nécessaire de déterminer les outils qui permettront aux entreprises présentes sur le continent, ainsi qu’aux Etats, de tirer parti de ce marché commun, unique par sa taille et son potentiel en adressant progressivement tous les défis qui sont greffés à son déploiement», a indiqué la manager lors de la cérémonie d’ouverture.

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Officiellement entré en vigueur le 1er janvier 2021, la Zlecaf apporte une réponse à la faiblesse du commerce intra-africain qui se situe d’après l’Union Africaine à 7%. D’après le Traité de Kigali de mars 2018 portant institution de la Zlecaf, les pays africains en voie de développement disposent de 10 ans pour démanteler les barrières tarifaires sur 97% de leur commerce intra-africain. Ce délai est de 13 ans pour les pays les moins avancés. La Zlecaf représente un marché africain de 1,2 milliard de consommateurs avec un Produit intérieur brut cumulé d’environ 2300 à 3400 milliards de dollars. 34 pays, dont le Cameroun, ont ratifié le protocole de Kigali. 

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Investissements directs étrangers

Pour Simon Pierre Omgba Mbida, ministre plénipotentiaire auprès de l’Union africaine, la Zlecaf permettra une baisse des coûts des marchandises du fait de la circulation massive des produits et de l’augmentation de l’offre. L’expert pense également que la libre circulation des biens induit forcément celle des personnes, l’éclosion d’une union douanière, et des solutions relatives à la problématique de la création d’une monnaie africaine unique. Sauf que, renseigne-t-il, «la Zlecaf aura besoin pour se développer des investissements directs étrangers». Jean Luc Mataski, économiste principal à la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies dévoile d’autres domaines prioritaires fixés par l’Union africaine : définir les politiques commerciales, développer des infrastructures de facilitation du commerce, le financement des transactions commerciales, la vulgarisation des informations commerciales (opportunités commerciales), définition d’un marché des facteurs (libre circulation des compétences), et le financement des exportations etc…

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Dans son B to B avec de jeunes entrepreneurs camerounais, Achille Bassilekin lll est revenu sur les opportunités et projets à saisir par ces derniers. Le «Pro meet up and learn 2021» a connu la participation de diverses personnalités camerounaises et africaines à l’instar de Toyin Sanini, directrice générale de Emerging Africa capital group, Gregor Binkert, directeur général de BD consulting & Investment, ancien représentant pays de la Banque mondiale au Cameroun, les Pr. Touna Mama, Charles Binam Bikoi, Jean Emmanuel Pondi…

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