L’ONU prévoit 6,396 milliards de F pour l’amélioration des conditions de vie des femmes

Elles jouent un rôle prépondérant dans le développement des économies. Cependant la gent féminine au Cameroun en particulier et dans le monde en générale fait face à de nombreux maux. Mutilations génitales féminines; mariage précoce, grossesses non désirées,  sont ici quelques violences subies. Le 25 mai dernier, dans la capitale politique, marquait le lancement au Cameroun du rapport 2021 sur l’état de la population mondiale du Fonds des Nations Unies pour la Population (Unfpa). Intitulé «mon corps m’appartient, revendiquer le droit à l’autonomie et à l’autodétermination », le rapport, centré sur  l’autonomie corporelle,  passe en revue, différents types de violations de l’autonomisation corporelle.

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C’est la première fois qu’un rapport des Nations unies est consacré à l’autonomisation corporelle, c’est-à-dire, au pouvoir des femmes et filles de faire des choix en matière de santé de reproduction et de la planification familiale, sans avoir à craindre des violences et sans que des tiers décident à leurs place.

La situation déjà précaire des femmes, s’est aggravée avec la pandémie de la covid-19, qui a encore réduire l’autonomisation de la femme en provoquant une hausse des violences conjugales, des obstacles aux soins de santé, des grossesses non désirées, des pertes d’emplois et de la déscolarisation.  Pour le ministre Alamine Ousmane Mey : « la femme représente plus de la moitié de la population, la femme joue un rôle crucial dans le développement de nos économies, d’où l’attention qui est accordée à ce genre. Grâce au Fnuap une enveloppe pour 2021 d’à peu près 12 000 000  de dollars (soit environ  6,396 milliards de Fcfa ndlr), est allouée aux actions qui vont conduire à une amélioration continue de  la situation de la femme…», a martelé le ministre de l’Economie de la planification, et de l’aménagement du territoire.

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Il convient de révéler que, les efforts engagés par le gouvernement dans la lutte en faveur des droits reproductifs ont fait chuter le nombre de grossesses non désirées et de décès maternel. Elle a ainsi ouvert la voie à des vies plus saines et plus productives pour de millions  de personnes. Malgré les progrès déjà accomplis, pour assurer l’accès aux soins et à l’information en matière de santé de reproductions pour la femme et la jeune fille, il reste tout de même du chemin à faire pour atteindre les trois résultats transformateurs de l’Unfpa à l’horizon 2030, notamment, mettre fin aux décès maternelle évitable, au besoin non satisfait en matière de planification familiale  et afin aux violences basées sur le genre et les pratiques néfastes.

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