Entrée en bourse : la Régionale ne lève que 2,5 milliards sur 8,2 milliards sollicités
Sur les 8,2 milliards de Fcfa qu’il sollicitait à travers une vente partielle de ses actions, l’établissement de microfinance n’a pu mobiliser que 2,5 milliards, soit un taux de souscription de 31%.
Charles Rollin Ombang Ekath peut avoir des regrets. La première expérience à la Bourse sous régionale, du fondateur et Directeur Général de La Régionale d’Epargne et de crédit, s’est soldée par échec ! Depuis le 26 mars dernier, date de clôture des souscriptions à l’offre publique de vente partielle de ses actions, l’établissement de microfinance s’était vautré dans le silence, ne communiquant pas sur les résultats de son opération. Selon des données parvenues à EcoMatin, La Régionale S.A n’a pu mobiliser que 2,5 milliards de FCFA sur les 8,2 milliards nécessaires pour son entrée à la Bourse des valeurs mobilière de Douala, soit un taux de souscription de 31%. Par ailleurs, apprend-on, l’opération n’a pas particulièrement séduit les gros investisseurs au Cameroun et dans la sous-région. 93% des souscripteurs sont des particuliers, dont 87% de camerounais et 13% d’étrangers. Seules 19 personnes morales dont une société d’assurance, ont pris des parts au sein de cette institution financière.
Lire aussi : Passage de microfinance à banque : les défis qui attendent la Régionale S.A
Malgré cet échec, la microfinance fondée en 1993, devrait réussir son entrée en bourse et surtout son passage en banque. En lançant cette offre, Charles Rollin Ombang Ekath espérait renforcer ses fonds propres, portant son capital de 10 milliards à 18,232 milliards de FCFA. Avec le montant mobilisé, la structure ne devrait porter son capital qu’à 12,5 milliards de FCFA, soit au-dessus du minimum requis pour exercer en tant que banque dans la sous-région. S’agissant de la première cotation de ces actions à la Bvmac, elle devrait intervenir les semaines à venir.
Rappelons au passage que La Régionale avait sollicité et obtenu, une prorogation d’un mois sur la période de souscription à cette opération. Initialement prévue pour le 21 février 2021, elle avait été repoussée au 26 mars 2021. Une prorogation qui malheureusement n’a pas suffi à convaincre les investisseurs.
Lire la suite du dossier dans l’édition N°422 du journal EcoMatin actuellement en kiosque