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Business et Entreprises

Sodecao: le retour en grâce de Jean Claude Eko’o Akouafane

L’ancien et très controversé Secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du Développement local vient d’atterrir à la direction générale de la Société de Développement du cacao à la faveur du décret présidentiel du 24 juillet dernier.

Cela ne fait aucun doute, la cohabitation entre le nouveau directeur général de la Société de Développement du cacao (Sodecao), Jean Claude Eko’o Akouafane et sa tutelle administrative, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Henri Eyebe Ayissi, ne sera pas des plus apaisées. Paul Biya, le président de la République en est certainement conscient, lui qui, visiblement semble avoir un penchant pour mettre ensemble des personnalités qui ne s’embrassent pas par la bouche. Même s’ils ne sont pas obligés de se vouer un amour mutuel, Jean Claude Eko’o Akouafane qui a été nommé le 24 juillet dernier, directeur général de la Sodecao et Henri Eyebe Ayissi, le Minader vont de nouveau travailler ensemble pour la relance de la filière cacao.

On se rappelle que les relations entre les deux personnalités ont été très houleuses, lorsque Jean Claude Eko’o Akouafane officiait encore comme Secrétaire général du Minader. Il a presqu’été forcé par Henri Eyebe Ayissi de prendre sa retraite, après avoir bénéficié de deux prolongations. Selon des sources bien informées au Minader, Eyebe Ayssi a dû le forcer à aller à la retraite en lui retirant la signature. Et, le budget, par exemple de la Cellule de la communication et la cellule de l’informatique qui sont rattachées au Secrétariat général du Minader en était impacté. Voyant qu’il n’avait plus de signature et étant déjà retraité, Jean Claude Eko’o Akouafane a fini par libérer son bureau l’année dernière. Mais bien avant Henri Eyebe Ayissi, c’est Essimi Menye, qui étant encore Minader, a essayé sans succès de mettre Jean Claude Eko’o Akouafane à la retraite

Homme de réseau 


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La nomination de ce très controversé ex-SG du Minader comme directeur général de la Sodecao par le chef de l’Etat sonne donc comme un retour en grâce dans le secteur de l’agriculture, qu’il semble d’ailleurs bien connaître. Lui qui a été à la manœuvre de l’organisation du dernier Comice agro-pastoral à Ebolowa, dans la région du Sud. Au-delà des querelles de clocher, Jean Claude Eko’o Akouafane a désormais la lourde charge de poursuivre la mise en œuvre du plan de relance de la filière cacao au Cameroun, avec pour objectif d’atteindre une production de 600 000 tonnes à l’horizon 2020, tel que fixé par le gouvernement. Un énorme défi au regard du niveau actuel de la production du cacao qui peine à traverser le cap de 250 000 tonnes.

Néanmoins, le DG de la Sodecao devra poursuivre les actions déjà engagées par son prédécesseur Jérôme Mvondo, à la tête de la structure dont il a désormais la charge. Cette politique de promotion de la culture du cacao dans le grand Sud, s’était par exemple illustrée par la distribution lors de la campagne cacaoyère 2011-2012 de 3 500 000 plants aux producteurs. Un cap de 6 500 000 de plants de cacaoyer devait être atteint en 2012-2013. Il y a également le projet bio fabrique des plants de cacaoyer qui doit être exécuté selon le contrat-plan signé avec l’Etat du Cameroun. Ce projet vise à accélérer et renforcer la réhabilitation et la création des champs semenciers dans les bassins de production. Il s’agit de produire des vergers à partir de variétés de cacao importées et croisées aux variétés locales.

Au centre de production et d’expérimentation de Mengang, dans la région du Centre par exemple, il existe des champs semenciers réhabilités et des champs nouvellement mis sur pied dans le sillage du projet. Jérôme Mvondo s’est aussi attelé à rapprocher son personnel des producteurs à la base pour leur suivi et encadrement. Ce qui a redonné espoir aux cacaoculteurs et à tous ceux-là qui avaient abandonné la culture du cacao au moment où ce produit a connu une chute drastique des prix. On peut aussi mettre à l’actif de la SODECAO, La création des pépinières dans les bassins de production.ais la charge. Notamment, l’accompagnement des producteurs de cacao.

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