Zone Cemac : le Fodec arrête une enveloppe de 7,7 milliards pour 2021
L’enveloppe sera destinée à ses interventions dans la sous-région et servira notamment à la finalisation et le démarrage des études de faisabilité des infrastructures routières à vocation intégratrice, le financement du suivi des réformes économiques à l’échelle régionale.
La première réunion de comité de gestion du Fonds de développement de la Communauté (Fodec), s’est tenue ce 18 février 2021, dans la ville de Douala. Réunion au cours de laquelle, le Fonds a arrêté la somme de 7,7 milliards de Fcfa définissant ses interventions pour le compte de l’année. Interventions qui se concentreront principalement sur la finalisation et le démarrage des études de faisabilité des infrastructures routières à vocation intégratrice, l’appui à certaines institutions communautaires pour la réalisation de certaines de leurs activités et le financement du suivi des réformes économiques à l’échelle régionale.
Lire aussi : La Cemac table sur un budget de 89 milliards de Fcfa en 2021
Réunion qui intervient après la 36e session du conseil des ministres de l’Union économique d’Afrique centrale (Ueac), qui a adopté les allocations de ressources du Fodec aux activités préalablement arrêtées par le comité de gestion. Sur ce point, le comité de gestion a décidé ce jour de s’engager en urgence, au titre de ses activités, une réflexion sur l’élargissement des sources de financement de cet organe sous-régional pour garantir la pérennité de ses missions. Il faut noter qu’en termes de financement ici, la Taxe communautaire d’intégration a été créé d’une part pour financer les compensations et à constituer des dotations du Fodec. Taxe qui peine à être recouvrer par les Etats de le Cemac. Au terme de l’année 2020, les Etats enregistraient des arriérés de l’ordre de 80 milliards de Fcfa.
Pour rappel, le Fodec a été mis sur pied le 18 août 1999 par la Cemac, avec pour but de financer la construction des infrastructures d’intégration et combler le déficit des Etats membres induit par les échanges commerciaux intercommunautaires.
Lire aussi : Cemac : la part du Cameroun dans les projets intégrateurs