Consommation des ménages : les vêtements et chaussures responsables de la vie chère

Au courant du mois de décembre 2020, l’indice des prix à la consommation des ménages a repris une allure croissante à 0,1% contre -0,1% en novembre de la même année dans les deux cités capitales. Du côté de Yaoundé, ceci est due à cause de « la hausse des prix des articles d’habillement et chaussures (+0,5% après +0,3% le mois dernier) et des produits alimentaires (+0,1% après -0,4% le mois dernier) », révèle l’Institut national de la statistique dans sa note sur l’évolution des prix à la consommation des ménages dans la ville de Yaoundé.

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L’augmentation des prix des produits alimentaires s’explique tout simplement par la hausse des «fruits (+2,6% après +4,1% le mois dernier), des huiles et graisses (+1,2% après -0,4% le mois dernier), du «lait, fromage et œuf» (+0,3% après + 0,2% le mois dernier), des poissons et fruits de mer (+0,2% après +0,5% le mois dernier) ainsi que des pains et céréales (+0,4% après -0,1% le mois dernier). Il est à noter que cette hausse n’intègre pas les prix des légumes et des «sucre, confiture, miel, chocolat et confiserie». De façon respective l’on a alors -1,1% après -2,6% le mois dernier et -0,4% après -0,1%. S’agissant des articles d’habillement et chaussures « l’augmentation des prix des articles de l’habillement et chaussures est principalement liée à la hausse d’une part des prix d’articles d’habillement (notamment les tissus d’habillement et les vêtements) et d’autre part des prix des chaussures (chaussures femmes en l’occurrence)», renseigne l’INS.

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Pour le cas précis des fruits et huiles de graisse principaux facteurs croissance du prix des produits alimentaires dans la ville de Yaoundé, l’INS fait savoir que : « Les prix des fruits ont augmenté en raison de la hausse des prix des agrumes et des autres fruits frais (banane douce, ananas, pomme de France). L’accroissement des prix des huiles et graisses est à mettre en lien avec la hausse des prix des huiles brutes (huile de palme brute), des huiles raffinées (huile de coton raffiné), et des autres matières grasses (noix de palme). Les prix des poissons augmentent en relation avec la hausse des prix des poissons frais et des poissons et autres fruits de mer congelés (maquereau, capitaine, mâchoiron)».

+0,4% pour le logement

Pour la ville de Douala, l’on note aussi une hausse de 0,1% de l’indice des prix à la consommation. Celle-ci est liée « en grande partie du rebond des prix du logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles (+0,4% après -0,5% le mois précédent), des articles d’habillement et chaussures (+0,4% après une stabilité le mois dernier) ainsi que ceux des produits alimentaires (+0,1% après -0,3% le mois précédent) ». De façon plus concrète, « L’augmentation des prix des articles de l’habillement et chaussures est principalement liée à la hausse de 0,5% des prix d’articles d’habillement (notamment les tissus d’habillement et les vêtements). Les prix du logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles augmentent sous l’effet de la hausse des prix des combustibles solides, précisément du bois de chauffage ».

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Du côté des produits alimentaires, celle-ci s’explique par «l’accroissement des prix des huiles et graisses (+4,5% après +0,9% le mois précédent), des poissons et fruits de mer (+2,4% après +3,3% le mois précédent), des fruits (+0,9% après +3,5% le mois précédent), des pains et céréales (+0,8 après +0,9% le mois précédent), du lait, fromage et œuf(+0,8% après +0,9% le mois précédent),et des viandes (+0,2% après -0,1% le mois précédent). A l’opposé, les prix des légumes (-2,6% après -2,5% le mois précédent) et ceux du «sucre, confiture, miel, chocolat et confiserie» (-0,2% après +0,5% le mois précédent) ont diminué », explique l’INS.