La construction des 14 péages automatiques du Cameroun est lancée
C’était au cours d’une cérémonie de pose de la première pierre présidée par le ministre des Travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi.
Le ministre des Travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi a présidé en cette matinée du 10 décembre, la cérémonie de pose de la première pierre du projet de construction des 14 péages automatiques du Cameroun. La cérémonie qui a eu lieu dans la localité de Mbankomo a vu la présence de personnalités telles que le ministre des Finances Louis Paul Motaze, celui des Transports Ngalle Bibehe.
Lire aussi : Razel Bec/Egis Projets SA va construire 14 péages automatiques au Cameroun
Les 14 postes de péages en question construits par le groupement Razel Bec-Egis Projects, sont considérés comme étant les plus rentables sur les 45 que compte le pays. Selon les prévisions du gouvernement, ils devront donc générés des recettes de 7 milliards de Fcfa en 2021, pour atteindre 53,59 milliards en 2039 sur la base d’un tarif unique fixé à 500 Fcfa. Les recettes nettes à reverser à l’Etat, quant-à-elles partiront de 5,482 milliards en 2021 à 48,995 milliards en 2039, date de la fin du contrat de gestion desdits postes par le groupement constructeur. Ce dernier qui s’engage durant les vingt années d’exploitation à financer, concevoir, construire, équiper, exploiter et maintenir lesdits postes de péages automatiques.
Lire aussi : 29 milliards pour construire 14 postes de péages automatiques
Les péages routiers seront construits sur quatre principaux axes. Il s’agit de l’axe Yaoundé-Douala-Limbé, avec les péages de Mbankomo, Boumnyebel, Edéa et Tiko. L’axe Yaoundé-Bafoussam-Bamenda recevra des postes à Nkometou, Bafia, Bayangam et Matazem. L’axe Douala-Bafoussam recevra des postes à Mbanga, Manjo, Bandja, Dschang et Foumbot. Et enfin le 14e poste de péage quant-à lui sera installé à l’entrée de l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen. Tout ceci pour une enveloppe globale de 28,9 milliards de Fcfa, sous un modèle partenariat public-privé.
Lire aussi : Péages routiers automatiques : des doutes sur l’optimisation des futures recettes
Les infrastructures à construire dans le cadre de ces péages, sont notamment une plateforme de péage de 50m de large, des ilots séparateurs de voies de 2m de large, des étonnements de 50m de part et d’autre de la plateforme, un système de communication vers les usagers via un site web. Il est aussi prévu 14 bâtiments R+1 d’exploitation ; trois centres d’entretien à Tiko, Mbankomo et Bandja ; un centre d’exploitation et de maintenance à Mbankomo ; 42000m2 d’aires de parking aménagées et espaces marchands dans l’ensemble ; une classification automatiques de véhicules et un système de reporting des données.